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FIAC : Ce que l’on retient de l’édition 2021

Date : 26 octobre 2021
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Alors que la Fiac battait son plein ce week-end, revenons sur cette édition qui casse les codes de l’art contemporain.

Se tenant au Grand Palais éphémère pour la toute première fois, la capitale de la mode troque une nouvelle fois sa robe Haute Couture pour un style plus contemporain. Décryptage de cette 47ème éditions de la Foire Internationale d’Art Contemporain.

Fiac Hors les Murs

Visibles dans les quatre coins de la capitale, les oeuvres de Jean-Michel Othoniel et d’autres artistes s’emparent des rues de Paris. Démocratisant ainsi l’art contemporain, on retrouve Place Vendôme le Flying Dragon du sculpteur américain Alexander Calde, ou le Théorème de Narcisse sur les marches du Petit Palais, reflétant un aspect positif du narcissisme lorsqu’il est question d’une oeuvre esthétique.

FLYING DRAGON FIAC HORS LE SMURS
Flying Dragon Alexander Calde

Les galleries de la foire

Représentant plus de 170 galeries issues de 25 pays, la 47ème édition de la Fiac dépose ses valises au sein d’un édifice d’une surface de 10 000 mètres carrés: le Grand Palais Éphémère. Il est construit, à l’image du monument parisien original, autour d’une nef principale composée de 44 arches en bois. Parmi les galeries françaises, nous avons pu remarquer la présence des acteurs emblématiques de l’art moderne tels que Galerie 1900-2000, Applicat-Prazan, Le Minotaure, Galerie Zlotowski ainsi que de l’art contemporain tels que : Air de Paris, Art : Concept, Chantal Crousel.

Ateliers d'art de la Réunion des musées nationaux - Grand-Palais - Annette Messager
Ateliers d’art de la Réunion des musées nationaux – Grand-Palais – Annette Messager

L’Amour et la Mort, Cupidon, l’enfant dieu de l’amour, au lieu de tirer des flèches, tient un pinceau et dessine la mort. La mort à son tour dessin

Les ventes

Parce que la Fiac est avant tout une foire visant à donner de la visibilité aux artistes, certains d’entre eux ont fait un véritable carton. L’oeuvre de Georg Baselitz Bad im Flur a été achetée 1,2 millions d’euros ou encore une peinture d’Alex Katz qui a trouvé son propriétaire au prix de 600 000 euros. Enfin, une oeuvre de Keith Haring a fait beaucoup de bruit, acquise pour la modique somme de 4 millions d’euros par le président de la Martos Gallery.

Georg Baselitz, Bad im Flur, 2021.
Georg Baselitz, Bad im Flur, 2021.

Ainsi, du 21 au 24 octobre, la FIAC a battu son plein faisant vibrer toutes les âmes parisiennes ainsi que les aficionados étrangers. Que ce soit aux Tuileries, ou online, à travers une performance à Pompidou ou un Conversation Room autour de la transition écologique de la culture, que l’on fasse la foire ou qu’on ne la fasse pas, l’art était à porter de main ce week-end et seule la Fiac a la recette pour nous faire vivre autant d’émotions.

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