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Bugatti Tourbillon : La première hypercar hybride signée Bugatti

Date : 22 juin 2024
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Bugatti fait ses premiers pas dans l’ère de l’hybridation avec Tourbillon dotée d’un moteur de 1800 chevaux.

Pour marquer son entrée dans une nouvelle ère, Bugatti abandonne les noms de pilotes historiques comme Pierre Veyron et Louis Chiron. L’appellation « Tourbillon » fait référence au mécanisme horloger de précision du même nom. Cela souligne l’importance de la mécanique par rapport à l’électronique dans les sensations que la voiture doit procurer.

Un monstre de puissance

Bien que le nom ait changé, le design rappelle celui de la Bugatti Chiron. Cependant, le moteur W16 8.0 quadriturbo est remplacé par un groupe motopropulseur hybride rechargeable. En position centrale arrière, on trouve désormais un nouveau V16 8.3 atmosphérique développé en collaboration avec Cosworth. Il est capable de produire 1 000 ch et atteint jusqu’à 9 000 tr/min.

Ce V16 est accompagné de trois moteurs électriques, dont un est situé entre les roues arrière et les deux autres sont montés sur l’essieu avant pour assurer une transmission intégrale. Ensemble, ils génèrent une puissance totale de 1 800 ch, surpassant de 200 ch la Chiron Super Sport. Selon Bugatti, la batterie permet à la voiture de parcourir plus de 60 km en mode électrique seul.

Cette puissance cumulée de 1800 chevaux permet de passer de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes et d’atteindre les 200 km/h en 5 secondes. Avec une capacité de 9000 tours/min, la vitesse de pointe du bolide peut atteindre 445 km/h dans certaines conditions, surpassant la dernière Chiron qui atteignait 420 km/h.

Inspirés des plus grands

Esthétiquement, l’hypercar évolue de manière subtile par rapport à la Chiron. Les designers se sont inspirés des modèles les plus emblématiques de Bugatti. Notamment la Type 35, la Type 57SC Atlantic et la Type 41 Royale, pour concevoir le nouveau modèle. Le porte-à-faux avant a été allongé, la calandre en fer à cheval adopte une forme plus plate, et de larges prises d’air occupent les extrémités du bouclier avant. Les projecteurs affinés dirigent l’air vers les écopes latérales, soulignées par un jonc métallique en forme de C. Cette conception rappelle l’arête qui parcourt le toit de la carrosserie.

Un aileron mobile, invisible à basse vitesse, se déploie pour fournir l’appui nécessaire à grande vitesse ou agir comme aérofrein. À très haute vitesse, l’aileron se rétracte pour diminuer la traînée. Un diffuseur géant assure alors l’appui au sol. Ce diffuseur est accentué par de larges mais fines sorties d’échappement.

Un bijou d’horlogerie

Dans le cockpit, le point central est le tableau de bord analogique, en harmonie avec le nom de la voiture. Ce dernier est inspiré des montres squelettes. Il est composé de 600 matériaux d’exception tels que le titane, les rubis et le saphir, et ne pèse que 700 grammes. Bugatti a consciencieusement évité l’utilisation excessive du numérique pour préserver l’intemporalité du design intérieur de la Tourbillon. Cependant, un écran tactile peut être déployé depuis le sommet de la planche de bord pour afficher les images de la caméra de recul, Apple CarPlay et diverses informations sur le véhicule.

Les sièges et les panneaux de carrosserie sont entièrement revêtus de cuir. Les portières agissent également comme des haut-parleurs grâce à des vibreurs, un système plus léger que les enceintes traditionnelles.

Le nouveau joyau de Bugatti, pesant moins de 2 tonnes, sera produit à 250 exemplaires d’ici 2026, avec un prix de base de 3,8 millions d’euros.

Crédits : © Bugatti

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