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LVMH : Un deuxième trimestre en net recul après une année 2019 exceptionnelle

Date : 1 août 2020
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Le leader mondial du secteur du luxe affiche une nouvelle fois des résultats records pour l’année 2019.

Suite à la crise sanitaire mondiale du Covid-19, c’est un début d’année plutôt compliqué pour les entreprises du luxe, en comparaison avec l’excellente année 2019. Avec 53,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, LVMH avait alors signé une superbe progression de 15%. Avec un marché soutenu par la demande toujours plus forte en Asie et aux Etats-Unis malgré les difficultés politiques et économiques de Hong-Kong, zone géographique très consommatrice des produits de luxe.

Principaux acteurs de ce succès : les marques Vuitton (dont la division maroquinerie a progressé de 17% pour 22,2 milliards d’euros) et Dior. Le groupe voit ainsi son bénéfice net atteindre 7,17 milliards d’euros, soit une croissance de 13 % sur un an. Son bénéfice opérationnel courant s’établit quant à lui à 11,5 milliards d’euros, en hausse de 15 %, tandis que la marge opérationnelle courante ressort à 21,4 %, identique à l’année précédente. « LVMH réalise une nouvelle année record tant au niveau des ventes que des résultats […] Grâce à nos équipes, nous avons réussi à faire un record en matière de chiffre d’affaires, on a allègrement dépassé les 50 milliards, [un record] dans le résultat opérationnel. Nous avons une très bonne situation financière, le flux de trésorerie s’améliore sensiblement », a ainsi déclaré le PDG du groupe Bernard Arnault dans un communiqué.

Quant aux Vins et Spiritueux, le chiffre d’affaires a progressé de 6% pour s’établir à 5,5 milliards d’euros. Bernard Arnault a souligné « le développement très bon du champagne » et le fait que le cognac Hennessy est « devenu le premier spiritueux +premium+ au monde », c’est-à-dire vendu au-dessus de 20 dollars, devançant ainsi Jack Daniel’s et Johnny Walker, deux marques de whisky. Tout cela est du à la très bonne stratégie du groupe et à la multiplication des partenariats d’importances dont la collaboration avec la Ligue Nationale de Basketball Américaine.

Si ces résultats montrent un véritable intérêt du marché mondial pour le luxe, il est tout de même à noter que le 4ème trimestre marque un certain ralentissement dans cette course folle, dont les effets de l’épidémie mondiale du Coronavirus se font ressentir. En effet, le groupe a annoncé -malgré des signes encourageants de reprise économique- des résultats financiers en forte baisse en ce début d’année 2020, notamment aux Etats-Unis et en Europe. Avec -28% de vente sur le premier semestre par rapport à l’exercice précédent à 18,4 milliards d’euros, le groupe a constaté jusqu’à 38% de baisse sur le deuxième trimestre de l’année. Bernard Arnault, PDG du groupe, s’est quant à lui montré confiant en déclarant :  » Nos Maisons ont témoigné d’une agilité remarquable pour mettre en place des mesures d’adaptation de leurs coûts et accélérer le développement des ventes en ligne […] nous restons très vigilants pour le reste de l’année. Nous demeurons animés par une vision de long terme, un profond sens des responsabilités et un engagement fort en faveur de la protection de l’environnement et en matière d’inclusion et de solidarité. Dans le contexte actuel, notre volonté sincère d’engagement et de progrès continu est encore plus présente ».

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