Au cœur du Centre Pompidou, la passerelle prenait cette saison les allures d’un immense jeu de l’oie réinventé — ludique, vibrant, presque sacré. Ce décor kaléidoscopique n’était autre que la scène pensée par Pharrell Williams et le studio d’architecture indien Studio Mumbai pour accueillir le nouveau chapitre masculin de Louis Vuitton. Un printemps-été 2026 où le vestiaire se fait itinérant, poétique et résolument habitable, à la croisée d’un dandysme solaire et d’une élégance nomade venue du sous-continent indien.
Le Louis : L’expérience immersive signée Louis Vuitton à Shanghai
Dans le tumulte effervescent de Nanjing West Road, à Shanghai, s’élève une silhouette singulière. Ni immeuble ni boutique, mais un vaisseau de rêve : Le Louis. Derrière cette prouesse architecturale, Louis Vuitton esquisse une nouvelle manière de penser le retail. Plus qu’un point de vente, une odyssée.
Un vaisseau amiral à la croisée des mondes
Trente mètres de haut, trois étages et 1 600 m² de surprises : Le Louis impressionne avant même d’avoir franchi son pont. Sa coque métallisée aux reflets monogrammés, sa cabine de pilotage en équilibre de malles mythiques — tout ici évoque le voyage, non comme simple déplacement, mais comme geste fondateur, comme art de vivre.
La Maison retrouve son ADN de globe-trotteuse visionnaire, incarnée dans un écrin insolite. Shanghai, porte d’Asie et épicentre du luxe contemporain, devient le théâtre d’une escale immersive à la frontière du réel et de l’imaginaire.
Un itinéraire initiatique dans l’univers Vuitton
À bord, chaque salle est pensée comme une cabine d’expérience sensorielle. Prêt-à-porter, maroquinerie, souliers, parfums, objets d’art de vivre : l’ensemble de l’univers Louis Vuitton se déploie dans une scénographie savamment orchestrée.
Au cœur du parcours, l’exposition Visionary Journeys tisse une cartographie de l’âme Vuitton. Huit salles pour raconter, sans nostalgie, l’avant-garde d’une maison qui traverse les époques en dialoguant avec le sport, l’édition, la beauté ou la culture olfactive. Les gestes du savoir-faire, eux, s’offrent en partage : les artisans présents sur place deviennent les passeurs d’un patrimoine vivant, accessible, vibrant.
Le Café Louis Vuitton : escale gourmande et couture
Au sommet du pont, le voyage prend des airs de dolce vita. Le Café Louis Vuitton accueille les visiteurs dans un décor feutré, avec une carte exclusive pensée comme un clin d’œil gastronomique à la collection. Une expérience à savourer les sens éveillés, entre deux cabines d’exploration esthétique.
Vers une Maison de culture à part entière
Avec Le Louis, Louis Vuitton ne se contente plus de vendre : il raconte, émerveille, initie. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large où la Maison se pense comme une institution culturelle, une destination en soi, capable de nourrir autant l’esprit que le désir.
En Chine, où le luxe doit désormais séduire autrement, cette approche expérientielle agit comme une boussole. Elle révèle une marque consciente de l’époque : moins portée sur le clinquant, plus sur l’intime, le sensible, l’immersif.
Le Louis, c’est un appel au large. Une invitation à naviguer entre patrimoine et innovation, à rêver grand, à rêver vrai.
