En clôture de la fashiin week, la griffe française de prêt-à-porter Celine a annoncé l’arrivée de Michael Rider en tant que nouveau directeur artistique. Il succède à Hedi Slimane.
Pressiat « Echos » : L’indomptable seduction
Fin de course pour ce mois de la mode, et non des moindres, Paris clôture la saison avec ses nombreux créateurs talentueux, faisant de la capitale française la véritable capitale de la mode.
Dans l’univers dynamique de la mode, émergent parfois des créateurs qui transcendent les conventions, apportant une perspective nouvelle et captivante. Parmi ces esprits novateurs, Vincent Pressiat se distingue en tant que créateur de mode visionnaire insufflant une créativité audacieuse dans l’industrie.
Pressiat ne se contente pas de créer des vêtements ; il construit un héritage. Ses créations uniques ont conquis le cœur de célébrités et d’amateurs de mode du monde entier, établissant sa présence en tant que créateur qui outrepasse les frontières géographiques et culturelles.
Cette saison, il nous emmène loin des moulures du Carmen, et c’est ce qui rend son univers si fascinant – cette malléabilité à nous faire voyager vers d’autres horizons. Au cœur d’un hangar désaffecté en plein centre de Paris, entre pneus de voitures et flocons de neige, fourrures et nudité font sensation. Cette collection, intitulée « Échos », il la caractérise comme un « commentaire sur l’absurdité du monde. Elle met en lumière la vitesse à laquelle tout change. Les roues tournent de plus en plus vite, rassemblant de la vitesse vers une implosion apocalyptique ».
En effet, au milieu des débris, les mannequins défilent dans une ambiance qui, bien loin de son apparence, est chaleureuse (résultat d’un bon entourage et de beaucoup de bienveillance). Sous le regard émerveillé d’un public captivé, laine, vinyle, jersey, cuir, velours dévoré et soie sont les témoins d’une sexualité débridée. Sans oublier les magnifiques fourrures, dont l’actrice/mannequin Julia Fox clôture le défilé dans une sublime veste couvrant une somptueuse robe au décolleté plongeant.
Alors que son influence continue de croître, il est clair que Pressiat laissera un héritage indélébile, remodelant les normes de l’esthétique vestimentaire et inspirant les générations futures de créateurs à penser au-delà des conventions. Concluant sous un tonnerre d’applaudissements, mon voisin de droite me murmure qu’il sera « le prochain Jean Paul Gaultier »…
Photos : Pressiat Automne/Hiver 2024-25 ; Credits : Quentin Pierre (@unrateddd_)