Atypiques et impressionnantes, les résidences troglodytes offrent de nombreux avantages naturels tout en étant particulièrement originales. Dans cet article, découvrez 6 villas troglodytes aussi fantastiques qu’insolites.
Peggy de Coninck : Ode au minimalisme, découverte d’une villa au coeur du brutalisme
Dans le plus pur style du brutalisme, découverte de cette demeure designée par l’architecte Peggy de Coninck.
Style architectural né dans les années 1950, le brutalisme se distingue par un design froid, rugueux et minimaliste. Les matériaux utilisés sont « brut » tels que le béton, l’acier ou le bois non traité. Cette demeure signée par l’architecte belge Peggy de Coninck est un parfait exemple du style brutalisme de notre époque, alliant simplicité et pureté, comme si la maison cherchait à aller à l’essentiel.
En collaboration avec ABS Bouwteam, l’architecte a pu faire construire cette impressionnante maison en pleine nature à proximité de la ville flamande de Gand, à 55 kilomètres au Nord-Ouest de Bruxelles. La chapelle de Kerselare, signée Juliaan Lampens -chef de file du brutalisme- et située dans la ville de Oudenaarde à 1/2 heure de la résidence, a été une inspiration forte pour l’architecte, lui qui prônait la « fluidité totale », une vie sans barrières, sans parois, à la fois connectée à l’extérieur et en prise avec l’intime.
Cette demeure de 176 m2 sur un seul niveau, dont les propriétaires sont également architectes, a été faite selon des principes très simples « Ils voulaient quelque chose de pas trop grand et discret […] un petit volume abrité avec un vaste espace extérieur, ils voulaient vivre au cœur du paysage, sans démarcation entre intérieur et extérieur, loin de la foule, dans une maison qui aurait un impact minimal sur le site » explique Peggy de Coninck.
Cet exercice difficile, mélangeant pureté des espaces créés par les pilonnes, les vitres et une surélévation sur une sorte de plateau flottant, rend le tout profondément harmonieux, en adéquation avec son environnement. A l’intérieur, c’est également une course à l’essentiel qui s’est dessinée « Le principal défi était de construire sans enduit ni peinture […] C’est plus radical qu’il n’y paraît à première vue, car les espaces sont nus et vous n’avez pas la possibilité de masquer certaines choses » explique-t-elle. Ici, les murs massifs et nus en béton alternent avec d’immenses portes en teck allant du sol au plafond, qui délimitent les pièces ou dissimulent de grands espaces de rangement.
Credits photos : ©Tim Van de velde
