Après plus d’un siècle de noblesse automobile et deux décennies de stabilité visuelle, Bentley lève le voile sur une métamorphose discrète mais significative de son identité graphique. Un geste rare, à la mesure de ce que la marque britannique elle-même qualifie de « révolution design ».
Ferrari Amalfi 2027 : L’élégance sportive réinventée
Dans le sillage de la Roma, Ferrari dévoile une nouvelle vision du grand tourisme avec l’Amalfi, un modèle à la fois racé et raffiné, taillé pour les routes sinueuses comme pour les longues échappées ensoleillées. Présentation d’un bijou d’ingénierie italienne, où la passion de la performance rencontre l’art du détail.

Un nom, une évocation
Baptisée Amalfi, cette nouvelle GT tire son nom de la mythique côte éponyme. Là où falaises abruptes et virages en lacets surplombent la mer, Ferrari imagine une voiture au souffle méditerranéen, à la fois puissante et voluptueuse. Exit la Dolce Vita un brin nostalgique de la Roma : l’Amalfi célèbre une douceur de vivre résolument contemporaine, plus affirmée, plus épurée.

Une silhouette réécrite
Oubliez la calandre controversée de la Roma. L’Amalfi se dote d’un visage plus affirmé, où une fine barre noire relie des optiques redessinées dans un esprit minimaliste. À l’arrière, le motif se répète avec élégance, flanqué des quatre feux emblématiques de la marque. Chaque courbe, chaque ligne, semble ciselée pour caresser l’air et flatter la lumière.

Ferrari a entendu ses puristes. Finis les contrôles haptiques capricieux. Place aux commandes physiques, réintroduites avec noblesse sur un volant au toucher franc. Le cockpit, épuré, s’ouvre désormais grâce à un élégant insert central en aluminium anodisé. L’écran d’infodivertissement, orienté en mode paysage, s’intègre naturellement à l’ensemble, sans ostentation.

Mécanique affinée, émotion décuplée
Sous le capot, on retrouve le V8 3.9 litres biturbo, désormais porté à 631 chevaux. Grâce à un nouveau calage d’arbre à cames, une gestion moteur empruntée à la Ferrari 296 et une respiration optimisée, le moteur gagne en nervosité. Résultat : un 0 à 100 km/h expédié en 3,3 secondes, un 0 à 200 en 9 secondes. Le tout orchestré par une boîte double embrayage à huit rapports retravaillée.

Un nouveau système de freinage électrique affine les décélérations, tandis que l’aérodynamique active — avec son aileron arrière à trois positions — garantit stabilité et précision, même à 250 km/h.

Grand tourisme oblige, l’Amalfi conserve ses deux sièges arrière symboliques, davantage conçus pour accueillir des sacs que des passagers. Un choix assumé qui renforce l’identité de l’auto : celle d’un compagnon de voyage exclusif, pensé pour les esthètes qui considèrent la conduite comme un art de vivre.


L’héritière affranchie
Avec l’Amalfi, Ferrari ne propose pas simplement une évolution de la Roma, mais une interprétation plus mature, plus sensuelle et plus fonctionnelle de la GT moderne. À 275 000 dollars estimés, ce coupé au charme félin incarne une nouvelle ère pour la marque : celle d’un luxe toujours plus intuitif, où la beauté n’est jamais sacrifiée à la performance — mais où les deux dialoguent avec audace.
