Maria Grazia Chiuri a une fois de plus enchanté le monde de la mode avec sa dernière collection haute couture pour Dior, dévoilée pour l’automne-hiver 2024-2025.
Dior Homme Pré-collection Automne – Hiver 2019 : la combinaison gagnante entre futurisme et traditions
En ce vendredi 30 novembre, c’est au coeur de la baie de Tokyo que la maison Dior a pris ses quartiers afin de présenter pour la toute première fois la pré-collection Automne/Hiver Homme 2019. Le choix de la location reflète non seulement la forte relation qu’entretient la marque avec le pays mais aussi l’intérêt que porte le directeur artistique pour le Japon jonglant entre l’héritage du passé et des générations à venir.
Kim Jones, le nouveau directeur artistique de la prestigieuse maison depuis mars 2018, ne nous avait point déçus lors de son premier show chez Dior à l’occasion de la collection Homme Printemps-Été 2018. Pour cette nouvelle saison, c’est une fois de plus un défi qu’il relève haut la main. Il confie « Le Japon est un pays magique que je connais bien et que j’aime particulièrement pour son incroyable et unique culture, histoire et nature, pour laquelle j’ai toujours été fasciné et qui est une grande source d’inspiration pour moi ». Il puise son inspiration non pas spécifiquement dans les traditions japonaises mais dans son actualité, faisant référence à son passé et son futur. En fusionnant l’ancien et le nouveau, la collection conjugue le savoir-faire Dior aux dernières technologies, donnant naissance à une nouvelle allure hybride.
Kim Jones a également cherché à rendre hommage aux collections passées de Christian Dior inspirées du Japon. Pour cette collection, trois éléments du style Dior sont revisités : le tweed pied-de-poule, le rose et l’imprimée panthère. Le tweed est tissé d’une manière à l’allure usée. Le rose tend vers la teinte sakura, symbolique de la fleur de cerisier japonais. L’imprimée panthère, quant à lui, semble être peinte à l’aquarelle.
La collection dévoile un sublime échange entre le tailoring occidental et la tradition du kimono japonais. La ligne asymétrique, renommée tailleur oblique, se retrouve dans des manteaux et des pièces en maille qui enveloppent la silhouette. L’ancien côtoie l’audace : les fourrures et les cuirs scintillent dans des nuances de bleu et d’argenté, le cuir de veau imprimé métallisé est découpé au laser, le motif cannage est retravaillé en caoutchouc et en cuir puis appliqué sur du denim. Les sacs sont revisités, jouant avec la notion d’échelle, extrêmement réduits ou agrandis.
La marque avait fait part de quelques indices sur l’univers de la collection à travers les réseaux sociaux, des aperçus de fonderie d’acier et de métal fondu rougeoyant donnant un aspect abstrait et intriguant sur ce que l’on s’apprêtait à voir. La maison Dior présente également une collaboration avec Majime Sorayama qui redéfinit les frontières de l’art sur une collection d’accessoires associant l’imaginaire à la toile Dior oblique dans un jeu de contrastes bleu nuit et rose sakura. Il participe également à la scénographie, une sculpture de 12m de haut au centre du runway, à l’effigie d’une silhouette féminine. Illuminée de mille feux par des lasers et projecteurs de toutes les couleurs, l’ambiance ressemblait à une invasion extraterrestre. Elle représente l’idéalisation de la femme dans une forme robotique, en plus d’un monument futuriste rendant hommage à la constante célébration de la féminité chère à Monsieur Dior.