La Galerie Almine Rech Bruxelles présente « The Light Between Us », la première exposition personnelle de Sylvia Ong au sein de la galerie éponyme, du 14 novembre 2024 au 11 janvier 2025. À travers cette exposition, l’artiste propose une exploration poignante des thèmes de la lumière et de l’ombre, de l’espoir et de la mélancolie. « L’art peut-il vraiment éclairer l’espoir dans le monde ? » s’interroge Sylvia Ong, une problématique centrale qui résonne profondément dans le contexte actuel. Découverte d’un show où les sens s’éveillent et s’affirment.
Austin Lee : L’esthétique ludique et figurative
Naviguant sans cesse entre de nouveaux médiums artistiques, ce jeune New-Yorkais né en 1983 propose des oeuvres au style « naïf », issues des techniques traditionnelles mêlées aux technologies numériques.
De tout temps, émerge ici ou là, de jeunes artistes prometteurs qui contribuent à façonner le paysage électrique et dynamique de l’art contemporain. Assurément, Austin Lee en fait partie. Né en 1983, le pétillant jeune homme vit et travaille à New York – grand-messe de l’art contemporain pour les jeunes artistes – où il a installé son atelier. Diplômé de diverses écoles d’art dont la prestigieuse Yale School of Art, basée à New Haven dans le Connecticut, Lee est très vite entré dans la cour des grands. En témoigne l’édition 2019 de la Fiac (Foire internationale d’art contemporain) où toutes ses oeuvres – gérées par la galerie berlinoise Peres Projects – ont rapidement été acquises. Il est également plébiscité sous le marteau, certaines de ses peintures ayant été vendues par les plus grandes maisons de ventes telles que Phillips ou Sotheby’s. Cette dernière a d’ailleurs récemment dispersé une de ses acrylique sur toile (Apple Pick) pour plus de 30 000 euros, soit deux fois son estimation basse.
Classé dans la catégorie des peintres d’après-guerre et contemporain, les oeuvres de l’artiste évoquent l’émerveillement, voire l’innocence enfantine. A l’instar de la peinture dite « naïve », apparue dans la seconde moitié du XIXe siècle avec comme fer de lance Le Douanier Rousseau, les compositions de Lee reprennent les codes de ce mouvement, à savoir un style pictural très figuratif et spontané, le tout saupoudré de touches pop et street art. Mais ce qui fait la particularité du personnage est son exploration constante entre le pinceau physique d’une part, et l’outil numérique d’autre part. En effet, mêlant techniques traditionnelles et technologies numériques, Austin Lee créer ses acryliques à l’aide d’un aérographe. Le tout est couplé de dessins numériques qu’il réalise avec un iPad, de manipulations Photoshop et d’imprimantes 3D. Mélangez le tout et vous obtiendrez les oeuvres très colorées mais également saturées de l’artiste, sur lesquelles figurent de grands personnages à la silhouette floue qui laissent quelque peu songeur.