La première édition de la MIRA Art Fair, consacrée à l’art contemporain latino-américain, vient de s’achever, marquant un tournant dans le paysage artistique parisien. Du 18 au 22 septembre 2024, la Maison de l’Amérique Latine a accueilli cet événement novateur, qui a su allier un modèle de foire intime et exclusif avec une sélection minutieuse d’œuvres provenant de 24 galeries internationales. MIRA s’est donnée pour mission de célébrer la diversité et la richesse de l’art latino-américain, tout en intégrant les enjeux de durabilité au cœur de son projet.
Artcurial : Un chef-d’oeuvre tahitien de Paul Gauguin adjugé aux enchères 9,5 millions d’euros
Artcurial révèle le lot phare de ses grandes ventes d’Art Impressionniste & Moderne : un chefd’œuvre tahitien de Paul Gauguin : Te Bourao II. Proposé aux enchères pour la première fois sur le marché par la maison le 3 décembre, il était estimé entre 5 -7 M€.
Un événement rare se produit. « Te Bourao II », est adjugé 9,5 millions d’euros, près de deux fois de son estimation, même si ce n’est pas un record pour le peintre. Cette vente chez Artcurial était un événement tant il est rare de trouver un Gauguin de cette période dans un très bon état. Les autres tableaux du cycle sont exposés dans des musées du monde entier : l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Barber Institute à Birmingham ou encore le Musée d’Orsay à Paris. Évocation probable d’« un paradis perdu avec une nature vierge et une présence très limitée de l’Homme » (un cavalier qui s’en va), « Te Bourao (II) » est le dernier tableau de ce cycle à être encore entre des mains privées. Il a notamment été exposé au MET à New York de 2007 à 2017.
En 1891, le peintre s’installait à Tahiti, espérant fuir une civilisation occidentale trop artificielle à son goût. Il peindra de très nombreuses toiles. Puis il sombrera dans la dépression, la solitude et la détresse matérielle. Cela ne l’empêchera de peindre en 1897 « D’où venons-nous ? » et, parmi d’autres moins fameuses, « Te Bourao II ».