Le monde de la mode s’apprête à accueillir un nouvel acteur de poids sur les podiums de la haute couture. Hermès, emblématique maison de luxe française, a officiellement annoncé son ambition de faire son entrée dans ce secteur d’exception d’ici 2026 ou 2027. Une décision qui marque un tournant dans l’histoire de la maison, déjà réputée pour son savoir-faire exceptionnel dans la maroquinerie et le prêt-à-porter. Cette annonce survient alors que la marque a enregistré une croissance impressionnante de +15% en 2024, portant son chiffre d’affaires à 15,2 milliards d’euros.
Hermès Printemps – Été 2019 : le savoir-faire du sellier au service de l’élégance
Pour la cinquième année consécutive la très discrète directrice artistique du prêt-à-porter de la maison, Nadège Vanhee-Cybulski, a su imposer l’élégance et la sobriété face à la frénésie que la semaine de la mode apporte.
La maison a encore une fois su créer une atmosphère hors du temps avec une scénographie merveilleuse qui se mêlait à une collection intemporelle. Le défilé s’est déroulé dans le nouveau bâtiment de l’hippodrome de Paris Longchamp, redessiné par Dominique Perrault, l’architecte de la Bibliothèque Nationale de France. Les invités installés sur des bancs futuristes en bois faisaient face à une paroi-miroir inclinée reflétant le ciel bleu et les nuages.
La collection se définit par des tons sobres, fidèle à l’esthétique intemporelle d’Hermès. Les découpes futuristes, fusionnées avec le savoir-faire artisanal de la maison, suggèrent une féminité intemporelle qui séduit à chaque saison.
Cette saison la note principale est le cuir, point fort de la maison, et la collection a pour inspiration l’univers marin. Les mannequins au teint frais portaient élégamment des vêtements souples et légers, les pieds dans le sable. La styliste, chez Hermès depuis 2014, s’est emparée de l’esthétique du navigateur en ajoutant des cordages noués à la taille ou croisés sur le col de robe. Les pièces en cuir, graphiques et aux couleurs automnales, laissaient entrevoir la peau avec une sensualité discrète tandis ce que des brassières de maille se superposaient sur des robes et parkas en cuir revisitées.
La directrice artistique qui en autre travaillé pour la Maison Martin Margiela et pour Céline (maintenant Celine) a encore une fois su séduire le monde de la mode avec son approche élégante et classique tout en restant moderne.