C’est une page d’histoire qui s’est écrite sous le marteau de Sotheby’s, ce 10 juillet à Paris. L’emblématique maison de ventes orchestrait sa prestigieuse session Fashion Icons, et au cœur de ce théâtre d’émotions : un sac. Mais pas n’importe lequel. Le tout premier Birkin, imaginé pour Jane Birkin en 1984, a trouvé acquéreur pour la somme vertigineuse de 8,582 millions d’euros, établissant un record absolu dans l’univers de la maroquinerie de collection.
Giambattista Valli : Automne/Hiver 2024 : Le conte de fée
Giambattista Valli a présenté sa nouvelle collection automne hiver 2024, découvrez tous les looks du défilé.
Simple, élégante, poétique, romantique, une collection classique, mais réussite, tout ce dont on pourrait s’attendre de Giambattista est là, les silhouettes classiques, les fleurs, les broderies, les cristaux, les petites robes, les longues robes du soir, les tenues d’écolière tout droit venue de l’aristocratie monégasque, les tweeds revisités.
Il était une fois dans une contrée où les tourments du monde n’existaient pas, la femme Giambattista Valli vivait libre et légère comme l’air, pleine d’amour et de bonté, vivant au jour le jour, allant de garden-party en gala sans le moindre souci. Une petite vie parfaite, confortable, baignée dans le luxe et le bonheur d’être toujours au bon endroit.
Voilà l’idée derrière cette collection, un temple du bon goût et de l’élitisme pour une poignée de clientes richissimes qui n’ont pas à se soucier des problèmes du monde, ni guerres, ni famine, ni froid, ni tristesse, une prison dorée, une tour d’ivoire baigné dans la lumière et le confort.
Rien de mal à tout cela, parfois, il faut bien penser à soi et s’échapper des troubles qui pourraient nous causer des migraines. Giambattista nous offre cette échappatoire, paillettes, tulle et fleurs interdites, le goût de la réussite et d’une vie apaisée.