Des allées solennelles du Grand Palais aux salons feutrés de l’Hôtel de Maisons, la capitale s’est offerte telle une œuvre totale, un territoire où l’art, le design et le luxe se répondent dans une même respiration. Sous la voûte restaurée d’Art Basel Paris, les maîtres du passé murmuraient aux voix nouvelles, tandis qu’au Faubourg Saint-Germain, Design Miami/Paris élevait la matière au rang de langage, célébrant la main, le geste, le temps. Dans toute la ville, maisons de couture, galeries et fondations ont ouvert leurs portes comme on entrouvre un secret : celui d’une beauté plurielle, en mouvement. Ainsi, l’Art Week 2025 n’a pas seulement animé Paris — elle l’a transfigurée, rappelant qu’ici, plus qu’ailleurs, la création n’est pas un décor, mais une manière d’exister.
Focal Arts « La Constellation d’Icare » : Une œuvre multisensorielle signée Hom Nguyen pour une expérience profonde et unique
Le 27 avril dernier, le fonds de donation spécialisé du monde de l’art a présenté sa dernière œuvre multisensorielle : la Constellation d’Icare.
Focal Arts, fonds de dotation à but non lucratif, a fait de la promotion des savoir-faire traditionnels et des métiers d’art une véritable vocation. Pour cela, Focal Arts s’appuie principalement sur les œuvres multisensorielles, afin de faire véhiculer des émotions, des ressentis, mettre en haleine tous les sens des participants.
Présentée le 27 avril dernier à la galerie de l’Hôtel National des Arts et Métiers à Paris, l’œuvre inaugurale, La Constellation d’Icare ainsi que son installation, célèbrent le travail du cuir via le savoir-faire de la gainerie en délivrant une expérience immersive qui sollicite les cinq sens. Grâce à deux enceintes haut de gamme de la marque Focal, cette collaboration avec l’artiste Hom Nguyen est un évident rappel à la constellation d’Icare.

Pour cette œuvre inaugurale, Focal Arts a choisi de mettre en lumière le travail du cuir. L’apport de l’art contemporain invite le public à renouveler le regard porté sur des savoir-faire traditionnels. Ici, l’ouïe est non seulement sollicitée, la vue également et assez naturellement, mais également le toucher, l’odorat ou encore le goût. Pour cela, le compositeur américain Mark Yaeger a composé une bande son unique pour l’œuvre. Quant à l’odeur, c’est le parfumeur français Christophe Laudamiel qui a été chargé de développé des senteurs en adéquation avec l’avènement. Enfin, la maison française de liqueurs H.Theoria a été sollicité pour la partie « goût » en créant des cocktails faisant ressortir le goût du cuivre. Toutes ces collaborations ont été réunies autour d’une paire d’enceintes acoustiques Grande Utopia gainées de cuir.
D’abord présentée à Paris, l’exposition sera exportée aux Etats-Unis et en Asie pour une tournée mondiale des plus fantastiques, offrant aux quatre coins du monde une expérience détonnante et originale, exaltant tous les sens des participants.
Credits photo : ©Focal Arts


