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Dior 30 Montaigne : L’iconique lieu ouvre ses portes en ce 6 Mars

Date : 6 mars 2022
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Le 30 Montaigne, cet iconique royaume des rêves, vous accueille après plus de deux ans de rénovation.​

Ce « refuge du merveilleux », cœur battant de la maison Dior depuis sa fondation, se réinvente et accueille la Galerie Dior, qui témoigne de l’audace visionnaire de Christian Dior et de ses six successeurs.

L’histoire de la maison Christian Dior

« La maison Christian Dior débuta avec trois ateliers, sis dans les combles du 30, avenue Montaigne : un studio minuscule, un salon de présentation, une cabine, un bureau de direction et six petits salons d’essayage »

– Christian Dior, Christian Dior et moi, 1956

Entre ces murs sont nées, pendant plus de soixante-dix ans, les collections de la maison Dior, à commencer par l’iconique New Look, un bouleversement décisif dans l’histoire de la mode. Cette silhouette nommée ainsi – lors du premier défilé Dior, le 12 février 1947 – par Carmel Snow, la rédactrice en chef du magazine américain Harper’s Bazaar, incarne l’attitude d’une femme qui revendique sa féminité. Rayonnante, affirmée, consciente de son pouvoir de séduction en cette période d’après-guerre et de reconstruction. Une femme dont Christian Dior a magnifié le corps en mouvement. Témoin emblématique, le 30, avenue Montaigne a vu se presser les invités et amis de Monsieur Dior, des clientes et des célébrités parmi les plus prestigieuses, venues du monde entier, pour découvrir ce royaume dédié aux rêves.

Le restaurant Monsieur Dior

Se qualifiant lui-même de « gourmand », Christian Dior cultive avec finesse son goût pour l’art gastronomique afin de ne donner à son palais – et à celui de ses amis – que le meilleur. Au nom de cette passion, le 30 Montaigne inaugure deux écrins d’exception, également désignés par Peter Marino, dédiés aux esthètes et aux fins gourmets. 

La Galerie Dior rend compte de la singularité de cette Maison qui, plus que toute autre, a conscience de la richesse de son passé. Chacun de ses Directeurs Artistiques n’aura eu de cesse de s’en nourrir afin d’exprimer son époque et révéler, comme le déclarait Christian Dior, les « aspirations secrètes des femmes ».

« Les couturiers incarnent un des derniers refuges du merveilleux. Ils sont en quelque sorte des maîtres à rêver…»

– Christian Dior, Christian Dior et moi, 1956

L’étoile de Monsieur Dior

Christian Dior était un homme très superstitieux et croyait aux signes du destin. Il ne prenait aucune décision importante sans consulter sa voyante. L’étoile est l’objet porte-bonheur de Christian Dior par excellence, elle est le signe qu’il attendait et qui croisa sa route un soir à la tombée de la nuit, le 18 avril 1946, rue du Faubourg-Saint-Honoré lorsqu’il marche sur cet élément détaché d’une roue voiture à cheval. C’est pour le couturier le présage qui lui permettra de répondre « oui » à monsieur Boussac pour l’ouverture d’une maison de couture à son nom. Monsieur Dior la gardera toute sa vie suspendue à un ruban dans son studio de création. Il la fit reproduire à la taille d’un pendentif en or pour l’ensemble de ses collaborateurs ayant plus de dix ans d’ancienneté. Monsieur Rouët, ancien Président de la Maison Dior, en fit don au musée Christian Dior à sa mort, en 1996.

Coll. Ville de Granville ©Benoit Croisy

Et si vous voulez en savoir plus sur Christian Dior, rendez-vous au Musée Dior à Granville !

« Chaque femme devrait avoir du rose dans sa garde-robe. C’est la couleur du bonheur et de la féminité. Je l’apprécie pour les foulards et les chemisiers, ainsi que pour les robes de jeunes filles. C’est une couleur ravissante pour les tailleurs et les manteaux, et merveilleuse pour les robes de soirée ».

Extrait du Dictionnaire de la mode, par Christian Dior (1954).

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