Née il y a tout juste une décennie sur les hauteurs baignées de lumière d’Hammamet, La Badira s’est imposée comme l’une des adresses les plus emblématiques de la Méditerranée. Unique membre tunisien du prestigieux cercle des Leading Hotels of the World, cet écrin de sérénité conjugue avec justesse l’élégance contemporaine à l’héritage culturel du pays.
Desert Rock Resort : Une retraite minérale aux portes du désert saoudien
Il est des lieux qui ne se contentent pas d’exister, mais qui semblent avoir été façonnés pour accueillir le silence, la lumière, et l’introspection. Le Desert Rock Resort, niché au cœur des montagnes du Hedjaz, au nord-ouest de l’Arabie Saoudite, appartient à cette rare catégorie. Plus qu’un hôtel, c’est une œuvre sculptée dans la roche, un sanctuaire contemporain dédié au ressourcement de l’âme autant qu’au plaisir des sens.

Il est des lieux qui ne se contentent pas d’exister, mais qui semblent avoir été façonnés pour accueillir le silence, la lumière, et l’introspection. Le Desert Rock Resort, niché au cœur des montagnes du Hedjaz, au nord-ouest de l’Arabie Saoudite, appartient à cette rare catégorie. Plus qu’un hôtel, c’est une œuvre sculptée dans la roche, un sanctuaire contemporain dédié au ressourcement de l’âme autant qu’au plaisir des sens.


Imaginé par Oppenheim Architecture et habillé avec une sobriété sacrée par le designer canadien Paolo Ferrari, ce refuge spectaculaire s’étend dans un écrin naturel quasi mystique, à la croisée du sable, du vent et de la pierre. Ici, le luxe ne s’exprime pas par l’ostentation, mais par l’effacement : celui de l’architecture devant le paysage, celui de la technologie au profit du moment présent.

Chaque villa, chaque suite semble avoir émergé naturellement de la roche. Les Wadi Villas s’étirent le long du désert avec leurs piscines privées, les Cliff Hanging Villas flirtent avec le vide à flanc de falaise, et les spectaculaires Mountain Cave Suites plongent leurs bassins à débordement directement dans le flanc minéral. La géologie devient expérience, la matière dialogue avec la lumière, et l’hôte se trouve invité à ralentir, à ressentir.

Conçue pendant les confinements depuis Toronto, sans jamais pouvoir fouler physiquement le sol du projet, la vision de Paolo Ferrari est pourtant d’une justesse troublante. Plâtres sableux, bois brut, bronze patiné ou pierre volcanique : chaque texture évoque la terre, le feu, l’ombre. Les artisans locaux ont participé à cette réinterprétation des traditions nabatéennes, notamment visibles à Hegra, pour donner à l’hôtel une véritable âme régionale, loin des standards anonymes.
Au cœur du complexe, le spa semble glissé sous une falaise, abrité par un toit qui évoque la pente douce d’un oued asséché. Les restaurants, eux, conjuguent feu de bois et élégance brute, dans des décors aux accents préhistoriques où les tables côtoient les parois taillées et les étagères de calcaire. Même le lobby, vaste serre minérale vitrée, s’organise autour d’un affleurement rocheux laissé intact.


Plus qu’un décor, le Desert Rock est une rencontre. Avec le désert, mais surtout avec soi. Une invitation à la pleine conscience dans un monde qui oublie trop souvent de faire une pause. À mi-chemin entre la science-fiction sensuelle de Dune et l’intimité d’un ermitage millénaire, ce lieu repousse les frontières du voyage. On n’y vient pas seulement pour dormir ou contempler, mais pour se reconnecter à l’essentiel.
