La première édition de la MIRA Art Fair, consacrée à l’art contemporain latino-américain, vient de s’achever, marquant un tournant dans le paysage artistique parisien. Du 18 au 22 septembre 2024, la Maison de l’Amérique Latine a accueilli cet événement novateur, qui a su allier un modèle de foire intime et exclusif avec une sélection minutieuse d’œuvres provenant de 24 galeries internationales. MIRA s’est donnée pour mission de célébrer la diversité et la richesse de l’art latino-américain, tout en intégrant les enjeux de durabilité au cœur de son projet.
Centre Pompidou : La première exposition dédiée aux NFTs et à l’art numérique annoncée
Jusqu’en Janvier 2024, le centre Pompidou présente une exposition exclusive consacrée aux NFTs et à l’art numérique, une première en France.
Avec cette exposition, le musée national est devenu la toute première institution dédiée à l’art moderne et contemporain à faire l’acquisition d’un ensemble d’œuvres traitant des relations entre blockchain et création artistique, parmi lesquelles ses premiers NFT.
Pour cela, le centre a réuni dix-huit projets de treize artistes français et internationaux de renom et arborant différentes formes d’arts numériques, comme le crypto art, les arts plastiques ou les nouveaux médias par exemple. Parmi eux, on peut citer Claude Closky ou Fred Forest, ainsi que des talents émergents comme le Chinois aaajiao, les Français Émilie Brout et Maxime Marion ou encore le Larva Labs, duo américain à l’origine de l’une des collections crypto-artistes les plus célères du monde, les CryptoPunks.
Si le marché des cryptomonnaies et des NFT a connu une année 2022 tumultueuse, avec notamment d’importantes baisses de valeur, l’art numérique n’en reste pas moins un phénomène pop culturel uqui utilise, de façon audacieuse, une technologie récente et maintenant démocratisée auprès du public et des institutions. La conservatrice en chef du service des nouveaux médias du Centre Pompidou et commissaire de l’exposition Marcella Lista et le conservateur Philippe Bettinelli décrivent cette exposition comme « une réflexion singulière sur l’écosystème de la crypto-économie et ses incidences sur les définitions et les contours de l’œuvre d’art, de l’auteur ou de l’autrice, de la collection et du public récepteur […] Pour ces artistes, l’idée est d’entrer dans l’histoire de l’art et aussi de s’assurer de la pérennité de leurs œuvres, parce que le rôle d’un musée est de préserver un patrimoine et donc d’assurer la longévité des œuvres ».
Pour les promoteurs du projet au Centre Pompidou, première institution européenne à lancer sa collection de NFT, le processus a été laborieux. Les transactions sont en effet habituellement réalisées avec des crypto-monnaies. Or, le musée parisien ne peut pas investir dans cet univers risqué et avoir une « double comptabilité », a souligné Marcella Lista, qui s’est défendue d’une course à l’exposition « L’idée n’était pas d’être les premiers, mais de rassembler une collection pertinente, qui puisse témoigner d’une appropriation créative et critique d’une nouvelle technologie par les artistes, et comment cela perturbe et déplace l’écosystème de l’art« .
Jusqu’au 22 janvier 2024, venez découvrir cette exposition numérique et novatrice au centre Pompidou, Place Georges-Pompidou dans le 4ème arrondissement de Paris et plus en détail sur le site www.centrepompidou.fr.