Le 10 novembre prochain, à Genève, Phillips orchestrera une vente qui s’annonce déjà comme l’un des temps forts de la saison : The Geneva Jewels Auction V. Entre héritage historique, pierres légendaires et innovation technologique, la maison réunit les symboles d’un luxe intemporel — et invente, avec son modèle “Priority Bidding”, une nouvelle façon d’enchérir.
FIAC : Ce que l’on retient de l’édition 2021
Alors que la Fiac battait son plein ce week-end, revenons sur cette édition qui casse les codes de l’art contemporain.
Se tenant au Grand Palais éphémère pour la toute première fois, la capitale de la mode troque une nouvelle fois sa robe Haute Couture pour un style plus contemporain. Décryptage de cette 47ème éditions de la Foire Internationale d’Art Contemporain.
Fiac Hors les Murs
Visibles dans les quatre coins de la capitale, les oeuvres de Jean-Michel Othoniel et d’autres artistes s’emparent des rues de Paris. Démocratisant ainsi l’art contemporain, on retrouve Place Vendôme le Flying Dragon du sculpteur américain Alexander Calde, ou le Théorème de Narcisse sur les marches du Petit Palais, reflétant un aspect positif du narcissisme lorsqu’il est question d’une oeuvre esthétique.

Les galleries de la foire
Représentant plus de 170 galeries issues de 25 pays, la 47ème édition de la Fiac dépose ses valises au sein d’un édifice d’une surface de 10 000 mètres carrés: le Grand Palais Éphémère. Il est construit, à l’image du monument parisien original, autour d’une nef principale composée de 44 arches en bois. Parmi les galeries françaises, nous avons pu remarquer la présence des acteurs emblématiques de l’art moderne tels que Galerie 1900-2000, Applicat-Prazan, Le Minotaure, Galerie Zlotowski ainsi que de l’art contemporain tels que : Air de Paris, Art : Concept, Chantal Crousel.

L’Amour et la Mort, Cupidon, l’enfant dieu de l’amour, au lieu de tirer des flèches, tient un pinceau et dessine la mort. La mort à son tour dessin
Les ventes
Parce que la Fiac est avant tout une foire visant à donner de la visibilité aux artistes, certains d’entre eux ont fait un véritable carton. L’oeuvre de Georg Baselitz Bad im Flur a été achetée 1,2 millions d’euros ou encore une peinture d’Alex Katz qui a trouvé son propriétaire au prix de 600 000 euros. Enfin, une oeuvre de Keith Haring a fait beaucoup de bruit, acquise pour la modique somme de 4 millions d’euros par le président de la Martos Gallery.

Ainsi, du 21 au 24 octobre, la FIAC a battu son plein faisant vibrer toutes les âmes parisiennes ainsi que les aficionados étrangers. Que ce soit aux Tuileries, ou online, à travers une performance à Pompidou ou un Conversation Room autour de la transition écologique de la culture, que l’on fasse la foire ou qu’on ne la fasse pas, l’art était à porter de main ce week-end et seule la Fiac a la recette pour nous faire vivre autant d’émotions.
Nos coups de Crush

Alex Katz, Olivia 1, 2021. 
Jack Whitten, King’s Wish (Martin Luther’s Dream), 1968. 
Georg Baselitz, Bad im Flur, 2021 
Luc Tuymans Penitence, 2018 
Marlene Dumas Die Kaapster, 1990 
Avery Singer, Sculptor & Robespierre, 2021 
George Condo, Inside Out 
Etel Adnan Brume Matinale, 2019 
Yves Laloy, Sans titre, 1971 
Martin Margiela Torso III, 
Kenneth Noland Verdet, 1981 
Rashid Johnson, Seascape “The Last Night,” 
Isamu Noguchi Thanatos, 1958 
Park Seo-bo Ecriture 
Rita Ackermann, Mama, The Storyteller, 2021

Michel Rein – Abigail DeVille 
mfc-michèle didier – Suzy Lake 
Dvir Gallery – Naama Tsabar 
Konrad Fischer – Hans-Peter Feldmann 
Ellen de Bruijne Projects – 
Michel Rein – Agnès Thurnauer 
WE DO NOT WORK ALONE – Benoît Maire 
Peres Projects – Ajarb Bernard Ategwa 
Andrew Edlin – Henry Darger 
Le Minotaure – Georges Valmier 
1 Mira Madrid – Mladen Stilinovic 
Parra & Romero – Helmut Federle 
Le théorème de Narcisse


