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DIJO : La révolution Probiotiques – Rencontre avec Anouk Le Terrier, co-fondatrice
Comment des problèmes de santé l’ont menée à créer Dijo avec son associée Lisa Souloy, en se concentrant sur des probiotiques de haute qualité fabriqués en France, jusqu’à l’importance de la santé intestinale… Rencontre avec Anouk Le Terrier, co-fondatrice de la marque de probiotiques révolutionnaires Dijo.
Bonjour Anouk ! Enchantée ! Pouvez-vous nous raconter la naissance de Dijo ?
Dijo est arrivé dans nos vies un peu par accident. Ni Lisa ni moi ne nous envisagions comme entrepreneuses. Tout a commencé à cause de problèmes de santé que j’ai rencontrés à 25 ans. Je souffrais de problèmes de thyroïde qui étaient difficiles à diagnostiquer. Les médecins peinaient à identifier la véritable pathologie et j’étais convaincue qu’il y avait quelque chose de plus profond. On m’a prescrit un traitement hormonal très fort que je ne supportais pas du tout, sans pour autant voir d’améliorations. Cela m’a poussée à chercher des alternatives plus naturelles.
Mon associée et amie d’enfance, Lisa, est une véritable sportive avec plusieurs marathons à son actif. Elle s’intéressait déjà beaucoup à la nutrition et aux alternatives naturelles. Elle m’a encouragée à consulter une naturopathe, qui m’a recommandé des probiotiques et un changement d’alimentation. Cette période a été extrêmement difficile : je n’avais plus d’énergie, je perdais mes cheveux, mon poids fluctuait énormément, et j’étais épuisée mentalement. Après avoir suivi les conseils de la naturopathe, mon poids a commencé à se stabiliser et ma santé s’est nettement améliorée en six mois. C’était le déclic dont j’avais besoin : j’ai décidé de changer de vie.
Nous avons également réalisé que les critères de qualité des probiotiques sur le marché français n’étaient pas extraordinaires. Ma naturopathe m’a orientée vers des laboratoires belges pour obtenir des produits de meilleure qualité. Cela m’a inspirée à faire quelque chose de significatif et à partager cette découverte avec le plus grand nombre. Lisa et moi étions passionnées par le sujet et avons décidé de nous lancer dans la création de probiotiques fabriqués en France et accessibles à tous.
Lisa travaillait alors dans une startup dans le bien-être sportif, qui a été vendue. Elle a donc posé sa rupture conventionnelle et nous avons saisi cette opportunité pour nous lancer. Nous voulions créer les meilleurs probiotiques sur le marché. Nous avons passé une année de sacrifices, à retourner vivre chez nos parents, et c’est dans le salon de ma maman que Dijo a vu le jour.
« Notre mission première était de devenir la référence des probiotiques pour le ventre et de montrer qu’il ne faut pas attendre d’être malade pour prendre soin de son microbiote. »
Nous avons fait le tour des laboratoires français, nous nous sommes documentées sur des revues scientifiques et avons interviewé des pharmaciens pour comprendre les meilleurs critères de qualité pour les probiotiques. En mars 2019, notre campagne de crowdfunding a permis de lancer notre première production. Nous avons choisi un laboratoire familial passionné par les probiotiques pour nous accompagner. Nous avons travaillé à repenser toute la chaîne de production pour garantir la fraîcheur et la qualité de nos produits. Nous produisons en petits lots pour maintenir une qualité optimale et nous livrons directement pour éviter les intermédiaires. Nos probiotiques contiennent une concentration élevée de bactéries, avec des souches sélectionnées pour leur résistance et leur efficacité.
Aujourd’hui, notre philosophie repose sur l’importance de prendre soin de son ventre en utilisant des probiotiques de qualité, fabriqués en France et accessibles à tous. Nous croyons fermement que des probiotiques bien conçus peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé globale, en prévention et en soutien des pathologies existantes.
Quels sont les critères de qualité que vous prenez en compte pour vos probiotiques et comment les mettez-vous en œuvre ?
Nous avons trois critères de qualité essentiels pour nos probiotiques. Premièrement, l’assemblage des souches. Nous avons sélectionné huit souches différentes. Notre philosophie est que plus il y a de souches, plus il y a de chances que le probiotique s’adapte au microbiote unique de chacun. Le microbiote humain est comparable à une forêt tropicale, pleine d’espèces qui vivent en interdépendance, formant un écosystème complexe. Étant donné que chaque individu a un microbiote unique, façonné par son environnement et son mode de vie, il est difficile de standardiser une cure de probiotiques. Par conséquent, nous augmentons le nombre de souches pour maximiser les chances d’adaptation à chaque individu.
Deuxièmement, nous nous concentrons sur la résistance des souches. Les probiotiques sont des micro-organismes vivants et très fragiles. Le processus de production doit donc être extrêmement strict et rigoureux, en plusieurs étapes. Nous avons mis du temps à trouver un producteur capable de respecter notre processus. Les probiotiques doivent être lyophilisés, stabilisés, puis consommés rapidement après la production. Nous avons constaté que les grandes marques de probiotiques ont des chaînes de production tellement longues que, finalement, les bactéries perdent leur efficacité. Nous avons repensé toute la chaîne de production pour éliminer les intermédiaires. Tout est fabriqué dans notre usine de biochimie à Angers et notre laboratoire est situé à moins de 20 kilomètres. Nous livrons directement pour garantir la fraîcheur des produits.
Enfin, le troisième critère est la concentration en bactéries. Il est crucial de maintenir une concentration élevée pour assurer l’efficacité. Nous recommandons un minimum de 10 milliards de bactéries par gélule et 14 milliards pour notre cure « L’indispensable probiotique ». Nous conseillons deux gélules par jour, soit 28 milliards de bactéries par jour, pour observer des effets au bout de deux à trois semaines. Nous évitons de mélanger les probiotiques avec d’autres substances pour garantir leur conservation et leur efficacité.
Ces trois critères – diversité des souches, résistance et concentration – sont au cœur de notre processus de production, permettant d’offrir des probiotiques de haute qualité et réellement bénéfiques pour la santé de nos clients.
Pouvez-vous nous parler des tendances actuelles et futures dans l’utilisation des probiotiques et du positionnement de Dijo dans ce domaine ?
Aujourd’hui, il y a deux grandes tendances dans l’utilisation des probiotiques. La première est leur incorporation dans la médecine classique. Personnellement, je crois beaucoup à l’avenir de la greffe de microbiote. Bien que cela relève davantage du domaine pathologique, cette méthode montre des résultats prometteurs, notamment pour traiter le syndrome de l’intestin irritable et d’autres déséquilibres du microbiote. Aux États-Unis, par exemple, les résultats sont assez convaincants. Cette méthode consiste à rééquilibrer le microbiote d’une personne en lui injectant celui d’une autre personne saine. Cela peut être particulièrement utile pour les personnes ayant contracté des bactéries pathogènes lors de voyages, ce qui peut déséquilibrer leur microbiote et leur système immunitaire pendant des mois. Une greffe de microbiote peut alors aider à rétablir l’équilibre et à améliorer significativement la santé.
La deuxième tendance concerne la prévention. Chez Dijo, notre message principal est de ne pas attendre d’être malade pour prendre des probiotiques. Nous encourageons les gens à intégrer les probiotiques dans leur routine quotidienne pour maintenir un microbiote équilibré et un système immunitaire fort. Nous essayons de créer un univers de marque attrayant, en lien avec les codes de l’alimentation saine.
« En plus des probiotiques, nous envisageons de développer une gamme de super-aliments. Ce sera le prochain chapitre pour Dijo, avec des produits alimentaires riches en nutriments et créatifs. Cependant, stabiliser des bactéries vivantes dans des produits alimentaires est un défi technique considérable. Les gélules offrent une stabilité supérieure, ce qui garantit l’efficacité des probiotiques. Nous explorons donc des moyens d’incorporer ces bactéries dans des produits alimentaires tout en maintenant leur efficacité. »
En résumé, chez Dijo, nous croyons fermement à l’importance des probiotiques pour la santé, tant pour la prévention que pour des applications thérapeutiques. Nous sommes également passionnés par l’idée d’élargir notre offre pour inclure des super-aliments, en continuant à innover et à explorer de nouvelles possibilités pour améliorer le bien-être de nos clients.
Comment répondez-vous aux préoccupations des clients concernant les douleurs abdominales et les différents symptômes qu’ils peuvent ressentir ?
Quand les gens nous disent « J’ai mal au ventre », cela peut signifier différentes choses. Nous avons vite compris qu’il y a une diversité de symptômes et de causes. Par exemple, certaines personnes nous disent qu’elles gonflent et ont des ballonnements juste après avoir mangé, comme si elles avaient un ventre de femme enceinte. D’autres ressentent une grande fatigue et un besoin de s’allonger après un repas riche en graisses. Ces symptômes sont souvent le signe de problèmes différents.
Pour ceux qui gonflent après avoir mangé, il s’agit probablement de porosité intestinale, où la paroi intestinale est enflammée et réagit aux aliments, en particulier ceux qui sont trop inflammatoires comme le pain blanc. Dans ce cas, nous recommandons de la glutamine pour aider à réparer la paroi intestinale. C’est crucial, car notre microbiote vit sur cette paroi intestinale et un intestin enflammé est souvent le signe d’un microbiote déséquilibré, créant ainsi un cercle vicieux.
Comprendre ces nuances nous permet de proposer des solutions spécifiques et efficaces. Notre objectif est d’élargir notre gamme de produits pour répondre à ces divers besoins et aider nos clients à mieux gérer leurs symptômes et améliorer leur bien-être intestinal. Nous travaillons à fournir des recommandations adaptées et à éduquer nos clients sur l’importance de la santé intestinale et de l’équilibre du microbiote pour leur santé globale.
Avez-vous des sources d’inspiration ou des personnes que vous suivez dans le domaine de la santé et du bien-être ?
Oui, absolument. Je suis beaucoup ce que fait Amandine Fornot, la fondatrice de 48 Collagène. Elle réalise des choses vraiment impressionnantes. Le collagène a souvent été associé à la beauté, mais Amandine a réussi à créer une expérience qui montre l’importance de prendre soin de soi de manière holistique. Elle utilise Instagram pour partager les dernières technologies et innovations dans le domaine du bien-être, et elle teste énormément de choses, comme de nouveaux spas à Paris. J’adore la suivre pour son approche innovante et visuellement attrayante.
Ce que j’apprécie particulièrement chez elle, c’est sa capacité à rendre le soin de soi plaisant et engageant. Elle a créé des produits qui ne se limitent pas à être consommés comme des compléments alimentaires traditionnels, mais qui font partie d’une expérience globale de bien-être. Cela contraste fortement avec l’idée de simplement avaler une gélule. Nous, chez Dijo, nous aspirons à créer une expérience similaire autour de la santé intestinale. Nous voulons que prendre soin de son ventre soit quelque chose de plaisant et non rébarbatif.
« Nous accueillons beaucoup de personnes pour qui l’alimentation est devenue un problème, parfois jusqu’à provoquer des troubles du comportement alimentaire. Ces personnes peuvent se sentir obsédées par la peur de voir leur ventre gonfler ou d’avoir des problèmes de transit à cause de ce qu’elles mangent. Notre objectif est de ramener de la sérénité dans leur relation avec l’alimentation. Il est important de ne pas diaboliser certains aliments. Rien n’est mauvais en soi, tant que c’est consommé avec modération. »
En résumé, nous voulons encourager les gens à prendre soin de leur ventre de manière agréable et non contraignante, en s’inspirant d’approches innovantes et engageantes comme celles d’Amandine Fourneau. Cela nous permet de promouvoir une vision positive et équilibrée de la santé et du bien-être.
Votre définition du luxe ?
Pour moi, le luxe, c’est avant tout une question de temps. C’est avoir du temps pour soi, du temps oisif. Aujourd’hui, beaucoup de gens n’ont plus le temps et ne savent plus vraiment s’ennuyer. Mon idée du luxe, c’est de pouvoir lire des magazines de décoration sur un transat au soleil, sans être dérangée par mon téléphone, et de me laisser emporter par mon imagination. C’est vraiment l’idée d’être oisif dans le sens le plus pur du terme.
Je me souviens de ma mère qui me disait quand j’étais petite qu’il fallait savoir s’ennuyer, qu’il fallait regarder le paysage et prendre le temps de rêver. Aujourd’hui, nous avons perdu cette capacité à apprécier l’oisiveté. Pour moi, retrouver ce temps pour soi, cette capacité à se détendre et à rêver sans distractions, c’est la véritable définition du luxe.