Pour sa première exposition personnelle à New York, Laure Mary dévoile un travail d’une rare intensité, où l’absence devient matière et le silence, un langage. Longtemps associée à des compositions vibrantes et oniriques, l’artiste française opère ici un dépouillement radical, né d’un geste intime : se délester de tout, sauf des livres qui l’accompagnent. De cette épure surgit une peinture plus nue, plus incisive, où chaque détail agit comme une énigme à résoudre. Being Normal Is Really Not Normal est une invitation à contempler l’inattendu : un œuf fissuré, une lumière sous une porte, des fragments suspendus entre apparition et disparition. À la manière d’Hemingway et de Bret Easton Ellis, dont les mots hantent discrètement l’exposition, Laure Mary explore la dramaturgie de ce qui manque, la puissance de ce qui n’est pas dit. Ses toiles, à la fois claires et troublantes, rappellent que la normalité est une illusion, que la vérité se cache dans les interstices, et que la beauté surgit souvent là où l’on a osé retrancher.
Robert Nava : L’artiste rejoint Pace Gallery
L’artiste américain Robert Nava est désormais représenté par la galerie internationale Pace Gallery.
Ces dernières années, le monde de l’art s’est affolé avec les récentes collections du nouveau fer de lance du « bad painting« , Robert Nava. Après avoir fait le succès des galeries Sorry We’re Closed ou encore de l’Allouche Benias Gallery, c’est avec une immense fierté que la galerie d’art contemporain Pace a annoncé ce jour sa collaboration avec l’artiste américain âgé de 35 ans.
Avec des galeries à New York, Londres, Hong Kong, Séoul, Genève ou encore Palo Alto, Pace Gallery souhaite dorénavant offrir la vision de l’artiste aux quatre coins du monde. Ses peintures en acryliques, variées et jouant à merveille sur les couleurs et les différents contours de ses scènes, est un véritable hymne au « Bad Painting » : un courant artistique né outre-Atlantique vers 1970 et inspiré des arts de la rue. Un mouvement qui puise également ses sources dans des idéologies et des styles plus marginaux comme le rock ou le punk, s’inspirant encore une fois des arts populaires. Cheval apocalyptique, pégase ailé, tigre à tête de lapin mais aussi portraits ou encore représentations colorées d’un autre univers, les peintures de Nava encouragent les spectateurs à imaginer un monde très éloigné de la réalité, notre réalité.
«Le travail de Robert Nava révèle une nouvelle mythologie contemporaine», a déclaré le président-directeur général de la Pace Gallery, Marc Glimcher. Ce dernier se félicite d’avoir pu signer un artiste si prometteur et avoir l’opportunité de le représenter dans les galeries de son groupe, basées dans des villes sensibles à cette forme d’expression artistique. Vous pourrez donc découvrir les collections actuelles et futures de l’artiste dans les plus grandes villes du monde et les voir de vos proposes yeux en vous rendant dans les galeries Pace, et ce dès la fin des différentes confinements et mesures sanitaires.
Pour en apprendre davantage sur la travail de Robert Nava, n’hésitez pas à découvrir son art au travers de la galerie de photos ci-dessous et prochainement dans les galeries Pace.