Véritable tournant dans l’existence de la manufacture horlogère, cette collaboration avec le célèbre designer Philippe Starck baptisée « The Only One » aborde un style encore jamais vu chez Richard Mille.
Richard Mille RM 75-01 Flying Tourbillon Sapphire : Transparence radicale, mécanique d’exception
Chez Richard Mille, la transparence n’est jamais un aveu de simplicité. Bien au contraire. Elle devient langage, matière, et parfois même audace ultime. Avec la RM 75-01 Flying Tourbillon Sapphire, la maison pousse encore plus loin sa vision du design horloger : fusionner l’invisible et l’extrême complexité, jusqu’à ce que le boîtier lui-même devienne œuvre.

Présentée dans trois déclinaisons aussi rares qu’inattendues — saphir incolore sur bracelet vert menthe, saphir bleu ciel sur caoutchouc blanc, et saphir violet sur cuir rose — cette pièce ultra-exclusive (10 à 15 exemplaires par couleur) est bien plus qu’une montre. C’est une sculpture lumineuse, où le temps se laisse deviner plus qu’il ne s’impose.

Chaque boîtier, taillé dans un bloc de saphir de 60 kg, demande à lui seul plus de 1 000 heures d’usinage, suivies de 40 jours de polissage ininterrompu. Une prouesse technique au service d’un résultat spectaculaire : une transparence cristalline traversée de reflets pastel qui change au fil de la lumière.



À l’intérieur, rien n’est laissé au hasard. Le tourbillon volant occupe le centre du mouvement à remontage manuel, offrant une réserve de marche de 65 heures. Le calibre est suspendu dans cet écrin éthéré avec une légèreté saisissante, donnant l’impression que le temps flotte littéralement dans l’espace.

Comme souvent chez Richard Mille, l’heure devient accessoire, et ce n’est pas un reproche. C’est le prix d’un geste artistique rare, où l’horlogerie tutoie l’abstraction. On ne lit pas la RM 75-01, on la contemple.
