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Défilé Louis Vuitton Homme Printemps-Été 2022 : « Virgil was here », la dernière escale à Miami

Date : 1 décembre 2021
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À l’occasion du défilé Printemps Été 2022 s’étant tenu ce soir à Miami, cap sur la barge flottante devant le stade maritime Marine Stadium afin de découvrir une collection hors normes.

C’est le coeur lourd que nous apprenions Dimanche 28 Novembre 2021 le décès de Virgil Abloh, créateur de génie qui était à la tête du menswear de la maison depuis 2017. « Virgil n’était pas seulement un ami, un grand collaborateur, un génie créatif, un visionnaire et un perturbateur, mais aussi l’un des meilleurs communicateurs culturels de notre époque. Il a ouvert la voie aux générations futures », souligne Michael Burke, PDG de Louis Vuitton sur le compte Instagram du groupe. « Il était un éternel optimiste qui croyait que tout était possible. Dans ce même esprit, chez Louis Vuitton, nous continuerons fièrement à célébrer son héritage avec un dernier show à Miami, selon ses souhaits », conclut-il. Ainsi baptisée « Virgil was here », sa collection printemps-été est dévoilée au bord d’une marina à Miami. D’Asnières à Tokyo, tout en passant par Shanghaï, c’est ici que le voyage se termine.

Les silhouettes apparaissent et se fraient un passage entre les arbres. Nous apercevons des ombres, défilants dans des habits alliants deux antipodes: le survêtement et le costume. En effet, le directeur artistique déconstruit à travers ces looks les préjugés sociaux de cette icône du dressing rave. Juxtaposé au costume, le directeur artistique active et neutralise à la fois les préjugés inconscients liés à l’un et à l’autre ainsi que les préjugés inconscients liés à ces deux de la garde-robe.

Il n’y a plus de codes, de genres ou d’appartenances. Cagoules, hauts de forme et bérets habillent les têtes des mannequins. Les couleurs tantôt sombres tantôt explosives rythment le défilé. Les accessoires XXL se portent aux mains, aux pieds ou sur le nez. Est-ce la mode qui descend dans la rue ou cette dernière qui influence, insuffle une énergie libératrice que l’on ne peut qu’inviter dans sa garde-robe? Est ce un leurre d’imaginer que l’on peut être qui l’on veut dans un monde où l’on s’accepterait tous tels que nous sommes? C’est le message que Virgil Abloh nous transmet dans ce bouleversant dernier chapitre.

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