Signe des temps, l’exclusivité ne se pense plus sans personnalisation. Pour répondre aux nouvelles attentes de sa clientèle, Louis Vuitton ouvre un nouveau chapitre avec « Mon Monogramme », une expérience en ligne inédite pour créer une pièce unique.
Chanel Croisière 2025/2026 : Escapade solaire sur les rives du lac de Côme avant l’aube d’un nouveau chapitre
Il est des lieux où le temps s’arrête. À la Villa d’Este, les camélias flirtent avec les glycines, les citronniers s’épanouissent en silence et les échos du passé résonnent encore sous les arcades. C’est ici, entre ciel et eau, que Chanel a choisi de dérouler son ultime collection croisière avant le passage de flambeau tant attendu. Et comme un dernier souffle d’été, la maison a livré une ode à l’élégance en clair-obscur, toute en légèreté, en clin d’œil à la dolce vita et au chic solaire de la Riviera française.

Un ballet d’allure et de souvenirs
Sous les derniers rayons du soleil lombard, les silhouettes glissent, aériennes, au bord du lac. Le tweed devient estival, le taffetas s’amuse en robe peignoir et les marinières prennent des accents pop. On devine Romy Schneider dans un film de Visconti, une serviette roulée dans un sac maxi, prête à plonger dans un été infini. Des robes à sequins comme des éclats de lune sur l’eau, des foulards qui dansent au vent noués aux chevilles ou portés haut sur la tête, des sabots en cuir verni et des sacs en paille, véritables talismans du chic sans effort.

Tout ici évoque les grandes heures du cinéma italien, la nonchalance sophistiquée de la Côte d’Azur, la fête qui se prolonge jusqu’au petit matin. Et si l’on tend l’oreille, on entend presque Dean Martin murmurer Sway, remixé pour l’occasion, comme une invitation à se laisser aller au bal suspendu de l’été.

Un défilé entre deux époques
Ce défilé n’était pas qu’une collection. C’était une transition douce, un dernier chapitre avant l’arrivée de Matthieu Blazy à la tête de la création. Une respiration précieuse orchestrée par le studio Chanel, dans une ambiance feutrée, presque intime. L’invitation manuscrite portait le sceau de la Villa d’Este. Un bout de soie, des cartes postales anciennes et un petit livre sur les amours secrètes du lieu accompagnaient le sésame. Tout un art du détail, qui raconte déjà une histoire avant même que le premier mannequin n’apparaisse.

Rêver, toujours
Dans cette collection, Chanel ne cherche pas l’éclat pour l’éclat, mais le rêve au quotidien. L’idée qu’un carré de soie puisse se porter de mille façons, qu’un chapeau de paille puisse devenir un manifeste de style. Le luxe, ici, n’est pas ostentatoire. Il est dans le savoir-faire, dans la fluidité d’une mousseline, dans la légèreté maîtrisée d’une coupe.
Et si la croisière s’achève sur ces images de douceur, c’est pour mieux préparer l’avenir. Dans les coulisses, les mains expertes des manufactures de mode – ces soixante-sept maisons partenaires, dont beaucoup en Italie – façonnent un luxe d’avenir, ancré dans l’artisanat et la durabilité. Chanel n’a pas seulement offert une collection, mais un moment suspendu, une bulle de beauté entre deux ères. Le style reste, la poésie aussi. Le reste, c’est déjà demain.
