Vingt ans après l’iconique collaboration avec l’artiste japonais Takashi Murakami, la Maison Louis Vuitton a annoncé une réédition.
Louis Vuitton Printemps-Été 2020 : Regard nouveau
Le défilé Louis Vuitton clôture en ce mardi 1er octobre la Fashion week Parisienne. Au cœur du musée du Louvre, zoom sur cette collection de tous les genres.
Nicolas Ghesquière nous a prouvé depuis son arrivé en tant que Directeur Artistique de la femme au sein de la Maison de luxe française qu’il ne manquait pas d’imagination et se fut encore le cas hier soir. C’est devant une version gargantuesque de la chanteuse transgenre Sofie que les mannequins défilent au rythme de son titre « It’s okay to cry », les invités sont plongés dans un voyage imaginaire, presque idyllique.
Nicolas Ghesquière nous propose des tenues extravagantes aux allures des années 80/90, du tricot aux cols ultra larges en passant par des manches bouffantes. Il y a du court et du colorful : des tailleurs vert pastel uni sont portés par des mannequin boudeuses aux lèvres pulpeuses, une incroyable palette de jaune nous éblouit. La femme Louis Vuitton est libre d’être qui elle veut et d’agir comme bon lui semble.
Néanmoins, nous pouvons constater que malgré les applaudissements sans fin des VIP et des proches du DA (ndlr : directeur artistique), le reste du public semble confus face à cette collection qu’on pourrait résumer à une série d’associations improbables, presqu’un surplus d’informations. Ghesquière n’a jamais choisi la facilité, faisant de lui l’un des plus grands designers de cette décennie, cependant, peut-être est-il allé trop loin dans sa volonté de s’émanciper de la critique externe.
A la fois impressionné et partagé, il n’empêche que le travail présenté par Louis Vuitton est tout de même exceptionnellement audacieux et réussit.