Organisé par l’incubateur de talents, le Darmo Art Prize récompense et met en lumière de jeunes artistes, en les accompagnant dans leur développement à l’internationale.
FIAC : Ce que l’on retient de l’édition 2021
Alors que la Fiac battait son plein ce week-end, revenons sur cette édition qui casse les codes de l’art contemporain.
Se tenant au Grand Palais éphémère pour la toute première fois, la capitale de la mode troque une nouvelle fois sa robe Haute Couture pour un style plus contemporain. Décryptage de cette 47ème éditions de la Foire Internationale d’Art Contemporain.
Fiac Hors les Murs
Visibles dans les quatre coins de la capitale, les oeuvres de Jean-Michel Othoniel et d’autres artistes s’emparent des rues de Paris. Démocratisant ainsi l’art contemporain, on retrouve Place Vendôme le Flying Dragon du sculpteur américain Alexander Calde, ou le Théorème de Narcisse sur les marches du Petit Palais, reflétant un aspect positif du narcissisme lorsqu’il est question d’une oeuvre esthétique.
Les galleries de la foire
Représentant plus de 170 galeries issues de 25 pays, la 47ème édition de la Fiac dépose ses valises au sein d’un édifice d’une surface de 10 000 mètres carrés: le Grand Palais Éphémère. Il est construit, à l’image du monument parisien original, autour d’une nef principale composée de 44 arches en bois. Parmi les galeries françaises, nous avons pu remarquer la présence des acteurs emblématiques de l’art moderne tels que Galerie 1900-2000, Applicat-Prazan, Le Minotaure, Galerie Zlotowski ainsi que de l’art contemporain tels que : Air de Paris, Art : Concept, Chantal Crousel.
Les ventes
Parce que la Fiac est avant tout une foire visant à donner de la visibilité aux artistes, certains d’entre eux ont fait un véritable carton. L’oeuvre de Georg Baselitz Bad im Flur a été achetée 1,2 millions d’euros ou encore une peinture d’Alex Katz qui a trouvé son propriétaire au prix de 600 000 euros. Enfin, une oeuvre de Keith Haring a fait beaucoup de bruit, acquise pour la modique somme de 4 millions d’euros par le président de la Martos Gallery.
Ainsi, du 21 au 24 octobre, la FIAC a battu son plein faisant vibrer toutes les âmes parisiennes ainsi que les aficionados étrangers. Que ce soit aux Tuileries, ou online, à travers une performance à Pompidou ou un Conversation Room autour de la transition écologique de la culture, que l’on fasse la foire ou qu’on ne la fasse pas, l’art était à porter de main ce week-end et seule la Fiac a la recette pour nous faire vivre autant d’émotions.
Nos coups de Crush
Michel Rein – Abigail DeVille mfc-michèle didier – Suzy Lake Dvir Gallery – Naama Tsabar Konrad Fischer – Hans-Peter Feldmann Ellen de Bruijne Projects – Michel Rein – Agnès Thurnauer WE DO NOT WORK ALONE – Benoît Maire Peres Projects – Ajarb Bernard Ategwa Andrew Edlin – Henry Darger Le Minotaure – Georges Valmier 1 Mira Madrid – Mladen Stilinovic Parra & Romero – Helmut Federle Le théorème de Narcisse