Pour sa première exposition personnelle à New York, Laure Mary dévoile un travail d’une rare intensité, où l’absence devient matière et le silence, un langage. Longtemps associée à des compositions vibrantes et oniriques, l’artiste française opère ici un dépouillement radical, né d’un geste intime : se délester de tout, sauf des livres qui l’accompagnent. De cette épure surgit une peinture plus nue, plus incisive, où chaque détail agit comme une énigme à résoudre. Being Normal Is Really Not Normal est une invitation à contempler l’inattendu : un œuf fissuré, une lumière sous une porte, des fragments suspendus entre apparition et disparition. À la manière d’Hemingway et de Bret Easton Ellis, dont les mots hantent discrètement l’exposition, Laure Mary explore la dramaturgie de ce qui manque, la puissance de ce qui n’est pas dit. Ses toiles, à la fois claires et troublantes, rappellent que la normalité est une illusion, que la vérité se cache dans les interstices, et que la beauté surgit souvent là où l’on a osé retrancher.
WALLSPACEPLEASE « Bad Girls » : Une exposition collaborative 100% féminine à contre-courant
Gaelle Alexis a eu le plaisir d’accueillir, au sein de ses espaces privés, une exposition mettant en avant pas moins de 35 artistes féminines, réunies pour affirmer la subversivité et l’anticonformisme.
Première édition de WALLSPACEPLEASE, l’exposition Bad Girls met en avant une série d’œuvres entièrement réalisées par des femmes, le tout exposé au sein de la maison Dubaïote de Gaelle Alexis. Ici, place au non conventionnel et à l’absence de règles : s’opposant aux conventions standards, 35 artistes nous mettent au défi de transgresser les règles que nous avons intégrés depuis notre enfance et de célébrer ici la femme inspirante, forte.
La vitrine s’inspire du clip émouvant de l’artiste M.I.A. de 2012, ainsi que de la célèbre exposition du New Museum de 1994 qui présentait le travail de 45 artistes qui y ont confronté les problèmes de genre, de race, de classe et d’âge en remettant en question les méthodes de représentation tout en promouvant l’acuité subversive que les « bad girls » utilisent pour défier les notions traditionnelles.

















Pour cette exposition collaborative, nous retrouvons 35 noms féminins qui ont participé à l’opération, venant des quatre coins du globe :
WALLSPACEPLEASE vise à contribuer et façonner un écosystème régional intéressant pour l’art, à travers une série d’initiatives méticuleusement conçues et axées sur l’impact à travers le CCG. L’objectif est de perturber la scène artistique de la région, au nom de la culture du progrès et expansion, en s’appuyant sur la capacité de l’Art à être un fort soft power. Des expositions collaboratives, des initiatives collaboratives et la mise en place d’une communauté « Fann Club » qui inspire d’autres passionnés d’art sont les trois axes développés par WALLSPACEPLEASE qui veut ici donner un souffle nouveau à cet univers et à l’esprit collaboratif, trop souvent perdu ces dernières années.
Du 11 novembre au 9 décembre, l’exposition féminine pluri-artistes au sein de la résidence privée de Gaelle Alexis était un véritable succès !





























