Pour sa première exposition personnelle à New York, Laure Mary dévoile un travail d’une rare intensité, où l’absence devient matière et le silence, un langage. Longtemps associée à des compositions vibrantes et oniriques, l’artiste française opère ici un dépouillement radical, né d’un geste intime : se délester de tout, sauf des livres qui l’accompagnent. De cette épure surgit une peinture plus nue, plus incisive, où chaque détail agit comme une énigme à résoudre. Being Normal Is Really Not Normal est une invitation à contempler l’inattendu : un œuf fissuré, une lumière sous une porte, des fragments suspendus entre apparition et disparition. À la manière d’Hemingway et de Bret Easton Ellis, dont les mots hantent discrètement l’exposition, Laure Mary explore la dramaturgie de ce qui manque, la puissance de ce qui n’est pas dit. Ses toiles, à la fois claires et troublantes, rappellent que la normalité est une illusion, que la vérité se cache dans les interstices, et que la beauté surgit souvent là où l’on a osé retrancher.
Szabolcs Bozó « The Explorer » : La première exposition personnelle de l’artiste présentée à la galerie Carl Kostyál de Londres
Carl Kostyál est fier de vous présenter la première exposition personnelle de l’artiste hongrois Szabolcs Bozó à Londres.
Né en 1992 à Pécs en Hongrie, l’artiste Szabolcs Bozó ou « Szabi » a réussi à créer un univers fantastique unique en son genre. ses figures animales sauvages qui semblent tout droit tirées d’un dessin animé sont aussi extravagantes de couleurs que pleines de malice et de joie.
Cet univers, propre à Szabolcs Bozó, ne s’est pas construit autour des figures populaires telles que Mickey Mouse ou Bugs Bunny, mais bien autour de sa vision enfantine du dessin, de l’annonce que ce style implique. Son coup de pinceau, qui appartient à une gestuelle d’après-guerre, donne quelque chose de très nuancé dans chacune de ses créations.
Nées de la riche histoire de l’animation hongroise, ces créatures s’inspirent fortement du folklore et de la mythologie hongroise, et ce depuis le début du XXème siècle. Les différents régimes politiques du siècle dernier en Hongrie ont eu un impact non dissimulé sur ces représentations et cet imaginaire, qui se voulait alors positive et joyeuse. L’Etat hongrois y investissait alors massivement dans son studio d’animation Pannónia pour véhiculer cette image moins négative que celle attribuée au régime soviétique de l’époque.
En concurrence direct alors les plus grands studios mondiaux comme Walt Disney ou Hanna Barbera, le studio hongrois a alors imposé sa patte dans le monde de l’animation, créant ainsi un sentiment de fierté nationale autour des personnages issus de ce folklore. Szabolcs Bozó réussi brillamment à extraire le caractère mélancolique et rétro de ses animaux en y apportant un œil nouveau.
Jusqu’au 25 septembre 2021, venez découvrir la collection personnelle signée Szabolcs Bozó à la galerie Carl Kostyál de Londres et à travers la galerie de photos ci-dessous.




























Credits: Prudence Cuming. © the artist. Courtesy of Carl Kostyál