Dans l’univers feutré de l’automobile d’exception, certaines créations ne se contentent pas de rouler — elles écrivent une légende. Avec le lancement de son nouveau Programme Solitaire, Bugatti pousse l’exclusivité à son paroxysme : deux pièces uniques par an, véritables œuvres d’art mécaniques, façonnées pour quelques rares initiés.
Rolls-Royce : Un hommage légendaire pour les 100 ans de la Phantom
Depuis sa naissance en 1925, la Rolls-Royce Phantom s’impose comme une icône de majesté mécanique, un symbole intemporel de puissance et de raffinement. Cent ans plus tard, pour célébrer ce jubilé hors du commun, la Maison britannique a choisi un geste audacieux : faire glisser un Phantom dans l’eau azurée d’une piscine.

C’est au Tinside Lido, bassin Art déco surplombant la mer à Plymouth, que l’événement s’est déroulé. Sous le regard émerveillé des spectateurs, une Phantom VIII fut hissée par une grue, déposée avec délicatesse sur une plateforme immergée, donnant l’illusion que l’automobile flottait, légère comme un rêve. Plus qu’un simple spectacle, une réinterprétation raffinée d’un mythe né dans les excès du rock.
La légende raconte qu’en 1972, Keith Moon, batteur survolté des Who, aurait conduit sa Rolls-Royce dans la piscine d’un hôtel américain. Vérité ou pure invention, peu importe : l’histoire appartient désormais au folklore d’une époque faite de démesure et de liberté. En réinventant ce récit, Rolls-Royce embrasse la légende tout en la sublimant, transformant un geste de rébellion en une ode à l’audace créative.

Car la Phantom, depuis un siècle, n’appartient pas seulement aux rois, aux aristocrates et aux magnats. Elle a aussi séduit les icônes de la musique, de John Lennon à Elton John, de Liberace à Elvis Presley. Pour eux, elle devint bien plus qu’une voiture : une extension de leur personnalité, un manifeste roulant, souvent customisé avec la même démesure que leurs vies.

« Depuis l’âge d’or d’Hollywood jusqu’à l’essor du hip-hop, les artistes ont choisi la Phantom pour affirmer leur identité et défier les conventions », rappelle Chris Brownridge, CEO de Rolls-Royce. Ce lien intime entre la marque et la musique témoigne d’une ambition commune : marquer l’époque, laisser une empreinte indélébile.
En plongeant la Phantom dans le bassin mythique de Plymouth – lieu qui accueillit jadis les Beatles en plein tournage de Magical Mystery Tour – Rolls-Royce ne rend pas seulement hommage à une légende. La Maison réaffirme que ses créations transcendent le réel pour entrer dans le domaine du mythe, là où l’élégance tutoie l’imaginaire.
