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Dior Haute Couture Paris Fashion Week : Ce que l’ont retient de la saison Printemps Été 2017

Date : 30 janvier 2017
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En ce 23 janvier, l’ancienne directrice artistique de Valentino dévoilait son premier défilé Dior Haute Couture aux alentours du musée Rodin. Un défilé symbolique tel un hommage à Christian Dior qui se traduira par une métaphore de la nouveauté dont Maria Grazia Chiuri fera preuve. Retour sur ce moment d’exception.

Un musée Rodin devenu synonyme des défilés Dior, ce dernier ayant, pour cette saison, prit la forme d’un véritable labyrinthe enchanté sous les créations fleuries d’Eric Chauvin. Un labyrinthe s’étendant sur 5.000 m2 de surface, possédant 1.000 m2 de mousse de bois au sol possédant non moins de 500 plantes ainsi qu’un arbre au poids conséquent s’élevant au centre de ce dernier.

Un défilé qui se dévoile tout premièrement tel un véritable hommage à Monsieur Dior : « Monsieur Dior avait une passion pour les jardins (…) J’aime penser que l’idée du labyrinthe, où l’on cherche son chemin, est une métaphore de mon travail chez Dior, l’incarnation de ma première collection haute couture évidemment »  assure Maria Grazia Chiuri. « J’aimerais que la nouvelle femme Dior soit désirable, fragile mais sûre d’elle, avec une vraie force intérieure »  ajoute t’elle.

En effet, c’est en s’évadant à travers les archives de l’iconique maison que cette dernière a dévoilé cette vision nouvelle de la femme Dior. « La maison Dior est une succession d’histoires et de designers, Dior, Saint Laurent, Gianfranco Ferré avaient une approche traditionnelle de la couture, véritablement portable. John Galliano, était très théâtral, avec un penchant pour la scénographie, et Raf Simons y a apporté un côté moderniste. Pour introduire mon identité chez Dior, j’ai travaillé avec l’atelier dans une idée d’intemporalité, je voulais cette idée première de Dior, qui veut que la couture soit portable. Il est important pour moi de concevoir le rêve, tout en restant réaliste». Une nouvelle femme Dior se dévoilant sous une collection qui se décline au rythme de masques en crinoline, de couronnes de plumes qui s’assemblent à ces robes vaporeuses aux couleurs infiniment poudrées.
On note tout autant ces longues jupes en tulle, ces vestes habillées de capuches en velours, ce smoking féminin, mais aussi ce tailleur bar qui se dévoile déstructuré et recomposé afin de prendre l’allure d’une cape. Une collection qui se pare du synonyme de rêve sous une allure d’un bal digne d’un conte de fée, soulignée par l’univers qu’offre le décor. Féérique de même par ces masques dévoilés sur les visages des mannequins, hirondelle, araignée, libellule ou encore papillon, ces figures de signes astrologiques dessinées sur certaines pièces, la manière dont les couches de tissus s’emparent des fleurs mais aussi par ces matières fluides et vaporeuses sous ces couleurs infiniment travaillées.

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