Dans le calme vibrant de la rue Saint-Honoré, à deux pas de la place Vendôme, un souffle d’eau et de lumière traverse les murs. C’est ici, au Studio 332, que Fred Meylan expose l’âme du mouvement. Derrière son objectif, il ne cherche pas à figer le monde : il le respire, il l’écoute, il s’y immerge — littéralement. Photographe de mode reconnu, ancien reporter, aventurier du réel, Meylan s’est peu à peu laissé happer par un élément qui lui ressemble : l’eau. À travers elle, il explore la fragilité du geste, la beauté de l’instant et la vérité du corps. Rencontre avec un homme libre, à la curiosité intacte, pour qui la photographie est un dialogue entre hasard, lumière et émotion pure.
Artcurial : Un chef-d’oeuvre tahitien de Paul Gauguin adjugé aux enchères 9,5 millions d’euros
Artcurial révèle le lot phare de ses grandes ventes d’Art Impressionniste & Moderne : un chefd’œuvre tahitien de Paul Gauguin : Te Bourao II. Proposé aux enchères pour la première fois sur le marché par la maison le 3 décembre, il était estimé entre 5 -7 M€.
Un événement rare se produit. « Te Bourao II », est adjugé 9,5 millions d’euros, près de deux fois de son estimation, même si ce n’est pas un record pour le peintre. Cette vente chez Artcurial était un événement tant il est rare de trouver un Gauguin de cette période dans un très bon état. Les autres tableaux du cycle sont exposés dans des musées du monde entier : l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Barber Institute à Birmingham ou encore le Musée d’Orsay à Paris. Évocation probable d’« un paradis perdu avec une nature vierge et une présence très limitée de l’Homme » (un cavalier qui s’en va), « Te Bourao (II) » est le dernier tableau de ce cycle à être encore entre des mains privées. Il a notamment été exposé au MET à New York de 2007 à 2017.
En 1891, le peintre s’installait à Tahiti, espérant fuir une civilisation occidentale trop artificielle à son goût. Il peindra de très nombreuses toiles. Puis il sombrera dans la dépression, la solitude et la détresse matérielle. Cela ne l’empêchera de peindre en 1897 « D’où venons-nous ? » et, parmi d’autres moins fameuses, « Te Bourao II ».
