Dans l’effervescence feutrée du quartier Saint-Honoré, à deux pas de la place Vendôme, une respiration singulière s’invite : celle des corps immergés, des instants suspendus, des profondeurs qui murmurent au regard. Du 27 juin au 1er juillet, Fred Meylan dévoile Studio 332, une exposition sensible et poétique qui explore l’élément liquide comme on explore l’âme humaine.
RH Paris : L’expérience du design élevée au rang d’art par Gary Friedman
Sur la plus belle avenue du monde, un nouveau chapitre de l’histoire du luxe s’affirme. RH, la maison américaine prônant l’art de vivre, a choisi Paris pour dévoiler sa plus ambitieuse galerie à ce jour. Plus qu’un showroom, c’est une véritable mise en scène, un écrin architectural où mobilier, art et gastronomie s’unissent pour composer une expérience des plus exceptionnelles.

Une ode à l’architecture et au patrimoine
L’édifice, restauré avec la complicité du cabinet Foster + Partners, se déploie comme un « bijou architectural », selon Gary Friedman, CEO de RH. Dès l’entrée, le visiteur est accueilli non par une façade classique, mais par d’imposantes grilles dorées s’ouvrant sur une allée bordée de haies, menant à un jardin secret. À l’intérieur, le décor célèbre les grands principes vitruviens — équilibre, symétrie, proportion — avec des sols en onyx, des escaliers suspendus et une lumière naturelle sublimée par des volumes aériens.

Au cœur de l’atrium, trône une statue du XIXe siècle, trouvée lors d’un voyage d’antiquités, qui semble dialoguer avec l’élégance contemporaine des lieux. La bibliothèque d’architecture, quant à elle, conserve des éditions rares, dont une impression du De Architectura de Vitruve datant de 1521, comme un manifeste silencieux du projet.

Quand le mobilier devient art
Chaque pièce de la galerie a été pensée comme une scène. Les créations de RH, des tables sculpturales aux luminaires majestueux, s’entrelacent avec des œuvres contemporaines signées Karina Gentinetta, Vladimir Prodanovich ou Sara Bergman. Ici, le mobilier n’est pas seulement utilitaire, il s’élève au rang d’art de vivre, capable d’émouvoir autant qu’une toile ou une sculpture.

La gastronomie comme prolongement de l’expérience
L’aventure ne s’arrête pas à l’œil. RH Paris a choisi de faire de la gastronomie un prolongement de son univers. Le Jardin RH, situé au premier étage, invite à une parenthèse élégante. Plus haut, au quatrième étage, Le Petit RH déploie son charme feutré, avec un accès au rooftop. De là, la vue s’ouvre sur les toits de Paris et sur la silhouette de la Tour Eiffel, transformant chaque coupe de champagne en instant suspendu. La carte, imaginée avec un chef français, marie subtilement inspirations américaines et méditerranéennes, refusant la facilité d’un simple pastiche parisien.

Une lettre d’amour à Paris
Si RH a déjà conquis l’Angleterre, la Belgique, l’Espagne et l’Allemagne, son arrivée à Paris résonne comme une consécration. « C’est notre Mona Lisa », confie Gary Friedman, décrivant cette galerie comme l’œuvre la plus aboutie de la maison. Plus qu’une ouverture, c’est une déclaration : RH ne se contente pas d’ouvrir un magasin, elle compose une expérience immersive où architecture, design et hospitalité se confondent dans un même souffle.
Avec RH Paris, le Champs-Élysées accueille non seulement un nouvel acteur du design, mais aussi une vision : celle d’un luxe expérientiel, pensé comme un art total. Une lettre d’amour contemporaine à la capitale, qui promet déjà de séduire les Parisiens autant que les voyageurs du monde entier.
