Pour sa première exposition personnelle à New York, Laure Mary dévoile un travail d’une rare intensité, où l’absence devient matière et le silence, un langage. Longtemps associée à des compositions vibrantes et oniriques, l’artiste française opère ici un dépouillement radical, né d’un geste intime : se délester de tout, sauf des livres qui l’accompagnent. De cette épure surgit une peinture plus nue, plus incisive, où chaque détail agit comme une énigme à résoudre. Being Normal Is Really Not Normal est une invitation à contempler l’inattendu : un œuf fissuré, une lumière sous une porte, des fragments suspendus entre apparition et disparition. À la manière d’Hemingway et de Bret Easton Ellis, dont les mots hantent discrètement l’exposition, Laure Mary explore la dramaturgie de ce qui manque, la puissance de ce qui n’est pas dit. Ses toiles, à la fois claires et troublantes, rappellent que la normalité est une illusion, que la vérité se cache dans les interstices, et que la beauté surgit souvent là où l’on a osé retrancher.
Une porcelaine de la dynastie Ming vendue à 36 millions de dollars : Le prix de 500 ans d’histoire
Lors d’une vente aux enchère à Hong-Kong, un milliardaire chinois a investi près de 36 millions de dollars pour une coupe datant de la dynastie Ming. Une façon honorable de conserver son patrimoine historique.
Les investisseurs chinois dans les objets d’arts sont de plus en plus nombreux, mais aussi les plus dépensiers. L’exemple fut donné il y a quelques temps pendant la vente aux enchères de Hong-Kong ou l’un d’eux dépensa une somme considérable pour une tasse en porcelaine de la dynastie Ming, l’une des plus grandes époques de développement de l’art en Chine. Cette tasse d’un diamètre de huit centimètres, est plus connue sous le nom de coupe de poulet de part ses dessins représentant un coq et une poule prenant soin de leurs poussins.
Seulement sept de ces coupes ont été fabriquées et il s’avère que l’une d’elle était en vente par la fameuse organisation de Sotheby, l’une des plus connues dans le domaine des ventes aux enchères de qualité.
Peu d’objets d’arts de cette époque subsistent encore, c’est pourquoi les nombreux « chasseurs de reliques » s’empressent lors d’une telle vente. Cependant, malgré le coût énorme de cet objet, il est bien inférieur à ce qu’il était estimé par Sotheby, qui avait prévu une vente à 40 millions de dollars.