Chaque année, les lignes du pouvoir économique se redessinent au gré des chiffres, des innovations et des ambitions. En 2025, le magazine Time, épaulé par Statista, a dévoilé son classement des meilleures entreprises du monde, un palmarès mesurant la satisfaction des employés, la croissance du chiffre d’affaires et la transparence en matière de développement durable. Si les premières places sont dominées par les titans de la technologie – Nvidia, Microsoft, Meta ou encore Amazon – quelques fleurons du luxe viennent, avec discrétion et éclat, inscrire leurs noms dans ce concert mondial.
Le luxe d’occasion : Un marché en plein essor en France
Le luxe d’occasion est en train de prendre de l’ampleur en France. De plus en plus de sites internet proposent des services afin d’identifier les produits et de leurs donner une valeur permettant aux particuliers d’avoir un ordre d’idée sur les prix.
C’est ce qu’a constaté une étude du cabinet Precepta, mais maintenant il ne s’agit plus seulement d’acheter ou de vendre des produits des grandes marques, certains particuliers se les échangent aussi. En France, ce marché représenterait, en ce moment, 300 millions d’euros et 3.7 milliards d’euros au niveau mondial (1.5 à 2% du marché global du luxe). Cet essor provient surtout de l’expansion des sites de vente sur internet. Souvent les produits de luxe sont vendus avec une nette décote, mais parfois plus cher que le prix du neuf pour les pièces rares. Pour certain, c’est l’occasion rêvée de s’engendrer quelques revenus, pour d’autre, cela sert comme un vide grenier basique à la mode d’Ebay.
D’autres sites internet proposent des services d’identification des produits comme Vide Dressing, Vestiaire Collective ou Instant Luxe, là ou le marché de la contrefaçon règne en maître, ces experts permettent de se fier sur une valeur sûre et authentique. Ce genre de pratique est déjà très répandue aux États-Unis où des sites proposent des échanges ou de la location d’articles luxueux comme des robes pour les galas, « Ces derniers doivent aussi faire face au déploiement de concepts étrangers parfois très innovants comme ceux des Américains TheRealReal, Snobswap et StyleLend » déclare le cabinet Precepta.



