Dans l’univers effervescent de la Formule 1, où la vitesse se mesure au souffle, Aston Martin vient de franchir un virage stratégique d’envergure. L’écurie britannique, malgré une saison en demi-teinte sur les circuits, signe une victoire silencieuse mais éclatante dans les coulisses financières : elle est désormais valorisée à près de 3,3 milliards de dollars.
Buick Electra Orbit : Le concept électrique qui réinvente le design automobile
Dans l’imaginaire automobile, certaines silhouettes semblent s’échapper d’un rêve, ou d’un film que l’on n’a pas encore tourné. La Buick Electra Orbit appartient à cette catégorie rare : un concept-car qui défie le temps, oscillant entre réminiscences rétro et fulgurances futuristes.

Longue comme une limousine d’apparat — près de 5,50 mètres — et large comme un vaisseau prêt à prendre son envol, cette création électrique joue la démesure avec aplomb. Ses jantes de 24 pouces, presque sculpturales, soutiennent une carrosserie tendue comme une ligne d’horizon. Les portes s’ouvrent en élytre, dans un geste théâtral rappelant les icônes de la supercar. L’aérodynamisme n’est pas ici une simple affaire d’ingénierie : il devient chorégraphie, avec un aileron arrière actif qui se déploie ou s’efface au gré des besoins, mariant puissance et efficience.


À l’intérieur, la science-fiction prend corps : un volant remplacé par un yoke, un écran panoramique courant d’un bord à l’autre de la planche de bord, et une architecture qui se métamorphose selon que l’on conduit ou que l’on laisse l’auto filer en mode autonome. Tout semble pensé pour abolir la frontière entre cockpit et salon privé.



Stuart Norris, vice-président de General Motors, résume l’esprit du projet comme une réinterprétation des codes “space age”, infusée de l’ADN Buick et libérée par la liberté formelle qu’offre l’électrique. Une audace que l’on aimerait voir s’échapper des studios de design pour se poser sur nos routes — même si la marque prévient que l’Electra Orbit restera, pour l’instant, un pur manifeste esthétique.

Peut-être est-ce là la plus belle fonction d’un concept-car : nous rappeler que l’automobile, lorsqu’elle ose, est aussi une œuvre d’art en mouvement.

