Des allées solennelles du Grand Palais aux salons feutrés de l’Hôtel de Maisons, la capitale s’est offerte telle une œuvre totale, un territoire où l’art, le design et le luxe se répondent dans une même respiration. Sous la voûte restaurée d’Art Basel Paris, les maîtres du passé murmuraient aux voix nouvelles, tandis qu’au Faubourg Saint-Germain, Design Miami/Paris élevait la matière au rang de langage, célébrant la main, le geste, le temps. Dans toute la ville, maisons de couture, galeries et fondations ont ouvert leurs portes comme on entrouvre un secret : celui d’une beauté plurielle, en mouvement. Ainsi, l’Art Week 2025 n’a pas seulement animé Paris — elle l’a transfigurée, rappelant qu’ici, plus qu’ailleurs, la création n’est pas un décor, mais une manière d’exister.
Claire Tabouret « Siblings » : Une série de portraits résolument tournée vers l’union et la coopération
L’artiste française Claire Tabouret, connue pour ses portraits chargés d’émotions, a présenté à Séoul en 2020 une série fortement inspirée de la crise sanitaire mondiale et de ses conséquences.
Les visages de Claire Tabouret séduisent le monde entier. Des grandes marques de luxe comme Dior avec une édition unique du sac Lady Dior ou le public coréen, la française a su donner à son art toute l’attention qu’il mérite. Lancée en 2019, sa dernière série de portraits a trouvé un tournant inattendu et une source d’inspiration malheureuse : la crise sanitaire mondiale liée à la propagation de la COVID-19.
A travers cette série de portraits, l’artiste a souhaité rappeler l’importance de l’union, de se retrouver et de partager des moments privilégiés avec ceux qu’on aime. Même séparés, Claire Tabouret souhaite rappeler à quel point il est important de garder régulièrement contact avec notre cercle proche.
Evolutive, chaque portait est lié à celui qui le précède, idem pour ses séries. Cette cohérence, cette continuité donne à ses séries presque un caractère vivant, refusant d’être figées dans le temps. C’est d’ailleurs ce qu’a souhaité expliquer l’artiste en prenant -pour la première fois- de vrais modèles, qui sont ses frères et sœurs, renforçant encore un peu plus le caractère fraternel qu’elle a souhaité retranscrire.
« Quand je peins quelqu’un, je ne veux pas qu’il soit coincé, figé dans le temps. La vérité n’est pas figée. » Tels sont les mots de Claire Tabouret quand on lui demande pourquoi ces choix artistiques. Ces peintures, elle souhaite davantage leur donner vie que de simplement reproduire une action, une situation. Dans ce monde de division et d’individualisme, l’artiste change de cap et semble maintenant éprouver le désir de rassembler.
Découvrez cette série de portraits exceptionnel réalisés par Claire Tabouret et présentés à Séoul mi-2020 au travers de la galerie de photos ci-dessous.








