Il existe des automobiles qui dépassent la mécanique, qui semblent respirer avant même d’être assemblées, comme si leur simple idée suffisait à leur donner une âme. Parmi elles, une nouvelle légende vient d’apparaître : la Gordon Murray S1 LM, vendue aux enchères pour 20,63 millions de dollars, devenant ainsi la voiture neuve la plus chère jamais adjugée. Un paradoxe sublime, puisqu’elle n’existe pas encore.
Rolex : Quand la quête d’excellence écrit la légende du WEC 2025
Dans l’univers vibrant du sport automobile, où chaque seconde devient destinée, une maison veille depuis près d’un siècle à la mesure du temps comme d’autres veillent à la gloire : Rolex. À l’occasion de la clôture du FIA World Endurance Championship 2025, la maison genevoise réaffirme sa place singulière, presque spirituelle, dans une discipline où la performance n’est jamais un éclat isolé mais un long souffle maîtrisé, une œuvre de persévérance.


Cette saison aura été un chapitre majeur pour le WEC : 36 voitures en lice, huit courses réparties sur quatre continents, et un centième rendez-vous historique venu souligner le poids des années et l’élan incessant de l’innovation. Sous la diversité des pistes — São Paulo, Fuji, Le Mans ou Bahreïn — une constante demeurait : la présence discrète mais essentielle de Rolex, chronométreuse officielle depuis 2016, témoin privilégié de chaque dépassement, chaque montée en puissance, chaque victoire tirée de la nuit et des efforts cumulés.

Cette année encore, les pilotes qui ont atteint le sommet ont reçu l’un des trophées les plus désirés du sport : un Oyster Perpetual Cosmograph Daytona spécialement gravé, symbole rare d’accomplissement. Les champions du monde Hypercar 2025 — Alessandro Pier Guidi, Antonio Giovinazzi et James Calado — ont ainsi vu le temps s’inscrire différemment à leur poignet, non plus comme un compte à rebours, mais comme la trace tangible d’une saison domptée seconde après seconde.

« Un Rolex gagné, gravé, devient une part intime de son histoire », confiait l’un des Testimonees de la maison, rappelant que seules les victoires les plus fondatrices méritent de tels objets — non comme un prix, mais comme un héritage.



Bahreïn fut également le théâtre d’un moment de grâce, celui du dernier départ de Jenson Button en tant que pilote professionnel. Mais dans la chronique de Rolex, ce geste n’est pas une fin : il illustre ce lien profond entre la marque et les trajectoires d’exception. Depuis Sir Malcolm Campbell sur la plage de Daytona dans les années 1930, Rolex a toujours célébré ces instants où les hommes défient les limites et trouvent, dans le bruit d’un moteur, une forme de vérité.


Le WEC, par sa nature même — longue distance, patience, lucidité — incarne plus que toute autre discipline la philosophie de la maison : celle d’un temps sculpté par la constance, l’exigence et l’absolu. Soutenir l’endurance, c’est célébrer non pas l’instantanéité du geste, mais la maîtrise durable. C’est reconnaître que la beauté d’une victoire n’est jamais un hasard mais un long voyage, une somme d’efforts, de risques et d’élans collectifs.


Alors que commence déjà le compte à rebours vers 2026, Rolex s’apprête à célébrer dix années de partenariat avec le WEC et vingt-cinq ans aux côtés des 24 Heures du Mans. Deux anniversaires qui disent bien plus qu’une association sportive : une fidélité, un engagement, une vision partagée. Celle d’un temps qui ne se contente pas de passer mais qui construit, élève, consacre.

Dans le sillage des prototypes lancés à pleine vitesse, dans les paddocks illuminés à l’aube, dans les regards des champions, on retrouve toujours ce même fil d’or : la certitude que là où l’excellence s’incarne, Rolex n’est jamais loin. Parce qu’au cœur de l’endurance, comme au cœur de la haute horlogerie, chaque seconde compte — et chacune peut devenir éternité.


