Voyager, désormais, c’est calibrer l’intensité du monde, assez de technologie pour rêver plus grand, assez de nature pour se souvenir de l’essentiel. En 2025, le voyage ne se contente plus de transporter : il cherche à éveiller les consciences. Le nouveau luxe du déplacement se situe à la croisée de deux aspirations paradoxales, une augmentation technologique toujours plus fine, et une sobriété émotionnelle nourrie de silence, de nature et de sens. Selon le dernier rapport Optimised Odysseys de The Future Laboratory, nous entrons dans une ère où le voyage se pense comme un art de l’équilibre. D’un côté, l’intelligence artificielle orchestre des expériences sur mesure, fluides et intuitives. De l’autre, les voyageurs aspirent à la lenteur, à la reconnexion et à la beauté du monde tel qu’il est — sans filtre, ni bruit.