La Galerie Romero Paprocki, située dans le Marais à Paris, accueille la première exposition personnelle de l’artiste plasticienne Sarah Valente. Intitulée Amore Infinito, cette exposition, qui se tient jusqu’au 17 janvier 2025, plonge les visiteurs dans un univers onirique où art, science et écologie s’entrelacent pour célébrer la beauté et la richesse du vivant. Découverte.
Sylvia Ong : « The Light Bewteen Us » – Un show multi-sensoriel présenté chez Almine Rech Bruxelles
La Galerie Almine Rech Bruxelles présente « The Light Between Us », la première exposition personnelle de Sylvia Ong au sein de la galerie éponyme, du 14 novembre 2024 au 11 janvier 2025. À travers cette exposition, l’artiste propose une exploration poignante des thèmes de la lumière et de l’ombre, de l’espoir et de la mélancolie. « L’art peut-il vraiment éclairer l’espoir dans le monde ? » s’interroge Sylvia Ong, une problématique centrale qui résonne profondément dans le contexte actuel. Découverte d’un show où les sens s’éveillent et s’affirment.
Sylvia Ong est une artiste autodidacte basée à Dubaï dont l’univers singulier puise dans l’expressionnisme lyrique, la musique et les fréquences de la nature. Observatrice, elle explore les connexions profondes entre les émotions humaines, les vibrations terrestres, et les couleurs qui les traduisent. Sa peinture abstraite, influencée par des artistes comme Mark Rothko ou Cecily Brown, se distingue par l’utilisation de l’huile sur toile et la technique du « wet-on-wet », combinant liberté gestuelle et précision méditative. Inspirée par ses études de cinéma et son amour pour la musique néoclassique, Sylvia crée des œuvres qui résonnent comme des expériences sensorielles immersives, souvent accompagnées de compositions musicales sur mesure. À travers ses toiles texturées et lumineuses, elle cherche à capturer l’équilibre entre chaos et harmonie, tout en invitant le spectateur à une introspection profonde et à une reconnexion avec son monde intérieur.
La Galerie Almine Rech Bruxelles présente « The Light Between Us », la première exposition personnelle de Sylvia Ong au sein de la galerie éponyme et ce jusqu’au 11 janvier 2025. À travers cette exposition, l’artiste propose une exploration poignante des thèmes de la lumière et de l’ombre, de l’espoir et de la mélancolie. « L’art peut-il vraiment éclairer l’espoir dans le monde ? » s’interroge Sylvia Ong, une problématique centrale qui résonne profondément dans le contexte actuel.
Une Collaboration Harmonique avec la Compositrice YANA
Pour son premier Solo Show chez Almine Rech, Sylvia Ong collabore avec la compositrice Joanna Bieńkowska, (connue sous le pseudonyme YANA) et a ainsi offert une expérience immersive divinement sensorielle. Cette association unique, décrit par Sylvia Ong tel un « travail à quatre mains », enrichit l’expérience visuelle par une dimension sonore intense et pure.
C’est une bande sonore exclusive pour « The Light Between Us » qu’a signé YANA: six morceaux qui viennent tracer un parcours introspectif à travers les divers challenges d’une vie. Sylvia Ong souligne que cette collaboration ne découle pas uniquement de sa synesthésie – cette capacité de percevoir des couleurs et des formes en réponse à la musique – mais également des résonances de Schumann, les fréquences d’énergie naturelle émanant de la Terre. Ensemble, elles ont partagé un sentiment de questionnement face à l’état du monde, transformé en une quête artistique commune vers une lumière certaine.
Une Palette Émotionnelle et le Rôle de la Synesthésie
Les œuvres de Sylvia Ong se distinguent par leur palette vibrante et leurs textures soigneusement travaillées. Inspirée par sa capacité synesthésique, Ong traduit les sons en couleurs et en formes. « Je vois des visuels dans ma tête, souvent des lettres ou des couleurs », explique-t-elle, décrivant comment cette expérience sensorielle enrichit son processus créatif. Chaque peinture devient ainsi une traduction visuelle des émotions humaines et des inspirations musicales. Tous nos sens sont ainsi appelés et soulignés, un véritable voyage interne qui se ressent sous plusieurs aspects.
Le processus artistique de Sylvia Ong a toujours pour note de début la lumière du jour du petit matin, musique soigneusement choisit en fond précédent une méditation, avant d’esquisser ses idées initiales à coup de crayon de couleur et de marqueur. Ces croquis sont ensuite méticuleusement travaillés en couches successives sur toile, combinant peinture à l’huile, bâtons d’huile et graphite. Ce passage à la peinture à l’huile, que Sylvia Ong privilégie pour son éclat et sa capacité à refléter et réfracter la lumière, reflète un thème clé de son travail : illuminer le monde par l’art.
L’exposition se déploie comme un récit visuel, chaque œuvre représentant une étape d’un voyage contemplatif. Les pièces sont disposées de manière à guider le spectateur à travers une série d’expériences émotionnelles, allant de la mélancolie à l’espoir. « Je souhaite que mon public ressente une réflexion et un sentiment d’espoir pour l’avenir », déclare Ong, soulignant son désir de créer une connexion authentique avec son audience.
L’exposition s’ouvre avec Natsukashii (2024), inspirée du deuxième morceau de l’enregistrement signé YANA. Cette œuvre baignée de rose lumineux, une couleur peu utilisée par l’artiste habituellement, explore la nostalgie du passé, un espoir timide pour l’avenir, et une mélancolie sous-jacente « Ce rose lumineux est un défi pour moi, mais il résonne avec les émotions que je ressens en écoutant la musique » affirme Sylvia. Ce rose éclatant, accompagné de traînées d’orange chaud, contraste avec l’idée de désespoir, offrant au spectateur une contemplation introspective et une invitation à choisir entre l’ombre et la lumière.
Les œuvres suivantes, telles que Silent Fields No. 1 et Silent Fields No. 2 (2024), plongent dans des tonalités plus sombres, dominées par des bleus profonds et des éclairs de blanc qui traversent les compositions effrénées. Ces contrastes de lumière et d’ombre trouvent leur écho dans des pièces comme Hollow Sun No. 1, Hollow Sun No. 2, et Guiding Light (Diptych) (2024). Ces toiles, envahies de nuances de vert, jaune et brun, font allusion au monde naturel, qui devient pour Ong un répit face aux difficultés de la vie. Dans Guiding Light, inspirée du troisième morceau de YANA, un flou magenta sur fond blanc évoque une clairière lumineuse, symbole d’espoir et de renaissance.
L’exposition se conclut par des œuvres comme Good Morning, Midnight (2024), où le jeu d’ombre et de lumière pose la question du rôle que l’art peut jouer dans les périodes de difficulté mondiale. Cette série, à travers ses nuances d’émotions et de couleurs, propose que la lumière que nous cherchons dans le monde doit d’abord naître en nous-mêmes.
« The Light Between Us » de Sylvia Ong à la Galerie Almine Rech Bruxelles est bien plus qu’une simple exposition : c’est une invitation à réfléchir sur les défis du monde contemporain, une exploration de la lumière et de l’espoir au milieu des ténèbres. Grâce à une fusion innovante entre peinture et musique, Ong nous rappelle que l’art est un vecteur puissant de connexion et de compassion humaine. « Pour partager la lumière, cela doit d’abord venir de nous-mêmes », affirme l’artiste. Une vérité qui résonne profondément à notre époque.
L’exposition se tiendra jusqu’au 11 janvier 2025 et constitue une expérience incontournable pour les amateurs d’art et ceux en quête de sens dans la beauté et l’émotion humaine.