La maison italienne Bottega Veneta, mondialement reconnue pour son artisanat exceptionnel et son emblématique tressage de cuir « intrecciato », s’aventure dans un nouveau chapitre de son histoire : la haute joaillerie. Sous la direction artistique de Matthieu Blazy, cette première collection marque un tournant audacieux, fusionnant tradition et innovation.
Saint Louis : Le luxe signé Goyard
Le luxe est affaire d’amateurs d’art. Le Saint Louis de la Maison Goyard en est la parfaite illustration. Cette création intemporelle, qui semble ne plus avoir de secrets pour nous, ne cesse de surprendre par sa capacité à se réinventer.
Le Saint Louis voit le jour dans les années 1930 et révolutionne le concept du cabas avec ses lignes audacieuses et ses innovations techniques. Le premier élément qui nous interpelle, avant même de s’intéresser à l’allure du Saint Louis, est le travail réalisé sur la matière. En effet la toile nommée Goyardine qui compose le cabas est aussi légendaire que les sacs eux même. Avec son aspect légèrement cuirassé, la Goyardine est un alliage de trois fibres végétales, à savoir le chanvre, le lin et le coton (ces trois matières possèdent des vertus en matière d’hydrophobie, de régulation thermique ou encore de souplesse) .
L’authenticité des motifs de la toile ne réside pas dans un effet de recherche, mais se trouve être d’avantage le fruit des circonstances de création à savoir la combinaison des marques de l’armure toile avec le relief laissé par les points de peinture. A cela s’ajoute une finition remarquable en ce qui concerne la structure parfaitement symétrique et soignée de l’endroit et de l’envers ainsi que la qualité des poignées, réalisées selon la technique du « cuir empilé » qui permet de faire varier les ajustements et optimiser la résistance.
La conception du Saint-Louis, révélatrice de son caractère raffiné et délicat à en juger le travail sur la patine, n’a d’égal que le souci de présenter un produit aussi esthétique que solide. Le tout permettra à son heureux propriétaire d’en faire un usage multiple et inédit. Le luxe, c’est aussi savoir joindre l’utile à l’agréable.