Ce mois-ci, Ferrari ne dévoile pas le lancement de nouveaux véhicules mais fait ses adieux à deux modèles : la SF90 Stradale et la 812 GTS.
Ferrari Purosangue : Découverte du 1er SUV signé Ferrari
La Ferrari Purosangue s’inscrit dans l’histoire de la marque en tant que tout premier modèle à quatre portes et quatre places.
Après 75 ans à proposer seulement des voitures de sport, Ferrari a cédé et dévoile le Purosangue, un modèle SUV à quatre portes et quatre vrais places.
L’esthétique Ferrari
Au premier coup d’œil sur le Purosangue, on reconnaît l’esthétisme des Ferrari Roma et 296. Le SUV italien se passe par conséquent de calandre. Celle-ci est remplacée par un jonc noir laqué abritant la caméra et les capteurs dédiés aux aides à la conduite. Ce bandeau souligne l’arête de la proue, qui incorpore elle-même les feux de jour. Juste autour d’eux se trouvent des prises d’air, respectivement destinées à restreindre la traînée et à refroidir les freins. L’éclairage avant est à deux étages, une forme particulièrement à la mode. Ici, les feux de croisement et de route sont discrètement logés de part et d’autre de la vaste aération qui occupe le bouclier. L’aérodynamique a été finement décidée pour restreindre la consommation et les bruits d’air tout en garantissant un refroidissement optimal.
Le Ferrari Purosangue mesure 4,97 m de long, 2,03 m de large et 1,59 m de haut. L’ouverture antagoniste des portes (avec montant central) a un côté théâtral ; une configuration qui demeure exceptionnel sur une voiture de série. Avec, également, une poignée de porte quasi invisible. Elle révèle un écrin où quatre sièges enveloppants trônent fièrement. L’intérieur du Purosangue compte quatre sièges semi-baquets indépendants, tous chauffants et réglables électriquement. Chaque niveau dispose d’une console centrale avec panneau de commandes et compartiments de rangement. Le combiné d’instrumentation face au conducteur, jusqu’au volant à sélecteur rotatif, est parmi la lignée des dernières productions de Maranello.
Un SUV sportif
On peut y trouver des équipements d’aide à la conduite comprenant régulateur de vitesse adaptatif, aide au maintien dans la voie, alerte de franchissement de ligne, surveillance des angles morts et même détecteur de fatigue. Et aussi le premier contrôle de descente de l’histoire de la marque. La connectivité à Apple CarPlay et Android Auto sera aussi possible, un baptême pour Ferrari qui remplace par ce biais le GPS intégré. On note un nouvel encadrement enveloppant autour de l’écran de 10,2 pouces destiné au passager avant. Ferrari souligne par ailleurs que 85 % des matériaux utilisés parmi les finitions proposées sont d’origine durable. De plus, le Purosangue inaugure un nouvel Alcantara composé à 68 % de polyester recyclé.
Le capot du Ferrari Purosangue abrite l’exclusif V12 de ce segment. Ce bloc 6.5 l à injection directe, développe 725 ch à 7 750 tr/min et jusqu’à 716 Nm de couple à 6 250 tr/min. Chantant jusqu’à 8 250 tr/min, il est installé en position centrale avant et associé à une boîte de vitesses à double embrayage et huit rapports positionnée à l’arrière. Cette transmission envoie la cavalerie aux quatre roues motrices et directrices. Malgré son châssis en aluminium, sa carrosserie mêlant aluminium, acier à haute résistance et fibre de carbone, ainsi que son toit en carbone de série (verre en option), le véhicule accuse tout de même 2 033 kg à sec avec toutes les options d’allègement au catalogue. Cela ne l’empêche pas de se propulser à 100 km/h en 3,3 s, puis à 200 km/h en 10,6 s avec une vitesse de pointe de 310 km/h.
Pour quel prix ?
Le prix de base du Purosangue a été placé à 390 000 €. Contrairement à l’Urus chez Lamborghini, Ferrari ne souhaite pas vendre davantage ce modèle face au reste de la gamme. Le constructeur prévoit que le Purosangue puisse réaliser jusqu’à 20 % de ses livraisons annuelles, pas plus.