En 1972, la Royal Oak bousculait les codes de l’horlogerie avec son design signé Gérald Genta. Un demi-siècle plus tard, la montre devenue icône n’a rien perdu de sa force esthétique : ses lignes octogonales, sa lunette à vis apparentes et sa silhouette fine incarnent toujours une élégance intemporelle. Mais chez Audemars Piguet, l’héritage n’est jamais figé : il se nourrit de défis et d’innovations.
Audemars Piguet : Un écrin visionnaire pour les Royal Oak Quantième Perpétuel 41 mm
Certaines innovations semblent tracer une ligne entre tradition et futur. Au Brassus, Audemars Piguet révèle aujourd’hui un objet de cette nature rare : un écrin intelligent capable de régler et de remonter automatiquement les Royal Oak Quantième Perpétuel de 41 mm. Plus qu’un accessoire, cet écrin est une passerelle. Une manière de réinventer le rituel horloger, d’en adoucir la technicité sans jamais en trahir l’âme. Co-développé avec Dubai Future Labs, laboratoire d’excellence de la Dubai Future Foundation, il incarne l’audace de deux univers, la Haute Horlogerie et la robotique, qui se rencontrent pour dessiner une nouvelle forme d’élégance technologique. Sa première apparition publique aura lieu lors de la Dubai Watch Week, comme un signe adressé à ceux qui voient l’horlogerie comme un territoire en mouvement.

L’idée à l’origine de ce projet est simple et révolutionnaire : placer l’utilisateur au cœur de la complication. Le quantième perpétuel, joyau mécanique célébré depuis des décennies, exige un réglage patient, souvent réservé aux initiés. Audemars Piguet avait déjà amorcé un tournant avec ses Calibres 7138 et 7136, permettant d’ajuster toutes les indications via la couronne. L’écrin poursuit ce geste en le sublimant : en cinq minutes, il identifie grâce à une caméra discrète les indications à corriger, analyse leur configuration via un algorithme d’intelligence artificielle, puis active un module mécanique conçu pour reproduire la précision du geste humain. La couronne s’anime, les calendriers se mettent à jour, le mouvement se remonte. Tout se joue dans un silence maîtrisé, un ballet d’ingénierie dont l’utilisateur ne perçoit que la simplicité.

Fruit d’une collaboration étroite avec le Dubai Future Labs, ce dispositif incarne un dialogue rare entre savoir-faire ancestral et technologies d’avant-garde. Les équipes d’Audemars Piguet ont affiché leur exigence esthétique et horlogère, tandis que les ingénieurs de Dubai ont apporté robotique, vision par ordinateur, architecture électronique et IA. Ensemble, ils ont façonné un objet qui dépasse son utilité première : un écrin pensé comme une sculpture fonctionnelle. Sa silhouette géométrique, faite de matières tactiles et de métal poli, traduit l’héritage de la Manufacture autant qu’une aspiration futuriste. Le design, confié à Max Terio, prolonge la philosophie maison : la forme ne doit jamais précéder la fonction, mais l’accompagner avec justesse.

Ce nouvel écrin inscrit Audemars Piguet dans une vision plus large : celle d’une Haute Horlogerie qui ne se contente plus de créer des complications, mais qui pense aussi les gestes qui les entourent. Une horlogerie où le plaisir du collectionneur se nourrit autant de la beauté du mouvement que de la fluidité de son expérience. En repoussant les limites du possible sans jamais rompre le lien avec la tradition, la Manufacture continue d’explorer les frontières de son art — et de rappeler que l’innovation, lorsqu’elle est guidée par le respect du temps, devient une forme de poésie contemporaine.



