La Galerie Romero Paprocki, située dans le Marais à Paris, accueille la première exposition personnelle de l’artiste plasticienne Sarah Valente. Intitulée Amore Infinito, cette exposition, qui se tient jusqu’au 17 janvier 2025, plonge les visiteurs dans un univers onirique où art, science et écologie s’entrelacent pour célébrer la beauté et la richesse du vivant. Découverte.
MIRA Art Fair : Retour sur une Première Édition à Succès
La première édition de la MIRA Art Fair, consacrée à l’art contemporain latino-américain, vient de s’achever, marquant un tournant dans le paysage artistique parisien. Du 18 au 22 septembre 2024, la Maison de l’Amérique Latine a accueilli cet événement novateur, qui a su allier un modèle de foire intime et exclusif avec une sélection minutieuse d’œuvres provenant de 24 galeries internationales. MIRA s’est donnée pour mission de célébrer la diversité et la richesse de l’art latino-américain, tout en intégrant les enjeux de durabilité au cœur de son projet.
Souvent sous-représentée en Europe, la scène artistique latino-américaine a trouvé, à travers MIRA, une plateforme unique pour rayonner. Cette foire a rassemblé des galeries en provenance de pays tels que Cuba, l’Espagne, le Mexique, l’Argentine, le Pérou, la France et le Royaume-Uni. Un dialogue fructueux s’est instauré entre artistes, collectionneurs, et institutions culturelles, mettant en lumière une scène dynamique, innovante et pleine d’énergie créative. La MIRA Art Fair a ainsi offert une rare opportunité au public parisien de découvrir l’avant-garde de l’art contemporain latino-américain dans un cadre prestigieux.
Un Modèle Unique et Sélectif
La foire s’est distinguée par son format à échelle humaine, favorisant la qualité et l’originalité des œuvres exposées. Avec 24 galeries issues d’Amérique latine, de France et d’autres pays, la MIRA Art Fair a proposé un parcours captivant avec des œuvres d’une grande diversité, tant par leur style que par leurs prix, allant de 2 500 à 130 000 euros. La Galerie Romero Paprocki a brillé avec les acryliques de Mario Picardo, inspirées de la célèbre bande dessinée chilienne Condorito, proposées entre 2 500 et 10 500 euros. D’autres œuvres marquantes incluent les passeports de Cristina Escobar chez Olivier Waltman pour 3 600 euros, ainsi qu’une pièce majeure de Gabriel de La Mora chez Proyectos Monclova, vendue à 40 000 euros. Du côté des galeries prestigieuses, Continua a présenté des œuvres significatives de Yoan Capote, tandis que la galerie Mayoral proposait une huile exceptionnelle de Joaquín Torres-García à un prix à six chiffres.
Au-delà d’une simple exposition d’œuvres d’art, MIRA s’est imposée comme une véritable célébration culturelle. À travers des conférences, des performances en direct, de la musique et une expérience gastronomique immersive, la foire a réussi à refléter l’authenticité et la vitalité de l’Amérique latine. Ce programme riche et diversifié a offert aux visiteurs une plongée unique dans les multiples facettes de cette région du monde, fusionnant tradition et modernité, tout en renforçant les échanges interculturels.
Deux expositions thématiques ont ponctué cette première édition. « My Latest Crush is Latino », organisée par Monica M. Bianca, a rassemblé 22 œuvres de 16 artistes latino-américains, toutes issues de collections privées européennes et françaises, non mises en vente. Parmi ces œuvres, celles de la Péruvienne Sandra Gamarra ont captivé les visiteurs par leur interrogation sur la muséographie de l’art précolombien. L’exposition « In Time/In Place », dirigée par Maze, a exploré les dynamiques de l’espace et du temps à travers des artistes tels que Francis Alÿs et Adrián Villar Rojas, soulignant la richesse narrative de l’art latino-américain.
Sous la direction de Noelia Portela, la programmation publique a été particulièrement enrichissante, avec des moments forts comme la table ronde sur la scène queer latino-américaine et la performance de Felipe Vasquez, réunissant une centaine de participants. De son côté, Noélie Bernard, en charge de la programmation VIP, a organisé des visites privées et des rencontres institutionnelles avec des institutions comme le MAC VAL et l’Institut Culturel du Mexique, renforçant ainsi les relations entre artistes et acteurs culturels européens. L’événement phare de cette synergie a été la performance de Carlos Martiel, réalisée en collaboration avec la Galerie Continua, illustrant à merveille la convergence des deux programmes.
Un Engagement Fort en Faveur de la Durabilité
MIRA s’est également engagée sur le terrain de la durabilité, en intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement au cœur de son organisation. Consciente de l’impact environnemental des événements culturels, la foire a adopté des mesures telles que la priorisation du transport maritime pour les œuvres et l’utilisation de matériaux durables. En parallèle, MIRA soutient des projets de biodiversité en Amérique latine et promeut l’économie circulaire. Ce volet écologique fait écho à la situation préoccupante de la région, fortement touchée par la crise climatique, et témoigne de la volonté de MIRA de conjuguer art et responsabilité.
L’objectif de MIRA est clair : devenir un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art, les collectionneurs et les institutions culturelles, en mettant en avant la richesse et la diversité des artistes latino-américains. « Nous croyons que l’art a le pouvoir de transcender les frontières et de créer des liens profonds entre les personnes », déclarent les organisateurs de la foire. MIRA est ainsi une invitation à découvrir, à s’émerveiller, et à s’engager avec une scène artistique en pleine effervescence, souvent méconnue en Europe.
Face à l’accueil enthousiaste de cette première édition, la MIRA Art Fair a déjà confirmé sa seconde édition pour 2025. L’événement s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable pour la promotion de l’art latino-américain à Paris. Grâce au soutien des institutions culturelles, des diplomates et des collectionneurs, MIRA a brillamment rempli sa mission de célébrer la richesse et la diversité de la création latino-américaine tout en ouvrant la voie à un dialogue culturel plus large entre l’Amérique latine et l’Europe.