Vingt ans après l’iconique collaboration avec l’artiste japonais Takashi Murakami, la Maison Louis Vuitton a annoncé une réédition.
Dior Printemps Été 2022 : Retour aux années soixante
C’est au coeur du Jardin des Tuileries que prenait place le tant attendu défilé Dior. Mêlant les influences, la collection signée Maria Grazia Chiuri nous amuse autant qu’elle nous renverse.
Au coeur du cube nomade de la maison Dior se dresse l’icône de notre enfance: le jeu de l’oie. Les 84 mannequins sont positionnées sur les cases multicolores du plateau grandeur nature mis en scène par la scénographe et artiste italienne Anna Paparatti. Connue pour avoir créé de faux jeux de société, ces derniers remettaient en question les absurdités de la vie. Le silhouettes se déplacent tels des pions de case en case exposant cette collection riche en couleurs et en références. « Les vêtements sont ce qui nous aide à performer, et le spectacle est un art de la performance. Il y a eu un moment où c’était comme si la mode était quelque chose de superficiel, comme si ce n’était pas nécessaire. On pourrait vivre en uniforme. Et ce n’est absolument pas vrai », déclare d’ailleurs la directrice artistique.
Que ce soit à travers des color block contrastés ou par de simple touches, les costumes et les robes illustrent l’influence du « Slim Look » de Marc Bohan qui a adouci la construction vestimentaire en supprimant l’accent de la taille et en introduisant une allure plus jeune. Cette nouvelle collection s’inspire de cette ambiance de libération des swinging sixties, avec des coupes plus courtes, des formes plus amples avec une allure sportive et des éclats de reflets qui se fondent en journée comme en soirée.
Les derniers looks présentés sont des robes plus légères, vaporeuses, aux notes acidulées, contrastants ainsi avec les silhouettes précédentes. Maria Grazia Chiuri nous le confirme bel et bien, la vie a enfin repris son cours.