Ce mois-ci, Ferrari ne dévoile pas le lancement de nouveaux véhicules mais fait ses adieux à deux modèles : la SF90 Stradale et la 812 GTS.
Ferrari : Top 9 des plus beaux modèles vintages jamais créés
De la Daytona à la Dino, dévouvrez ces modèles représentant le meilleur du cheval cabré au XXe siècle.
365 GTB/4 Daytona
Quand Ferruccio Lamborghini ait présenté la Miura au monde, Ferrari s’est attelé à créer une réponse à cette première supercar. Cependant, Maranello n’a pas simplement opté pour une imitation de la Miura à moteur central. Un simple coup d’œil sous le capot de cette GT allongée révèle que Ferrari n’était pas disposé à abandonner son moteur avant et de propulsion arrière. Son V12 a permis à la 365 de dominer les 24 heures de Daytona en 1967, terminant sur le podium. Lui valant ainsi le surnom qu’elle porte encore aujourd’hui. Malgré la production de 1200 unités, un nombre élevé, la valeur de la Daytona n’a pas été entamée. Pour en acquérir une, il faut être prêt à débourser au moins 700 000 dollars.
250 Testa Rossa
Testa Rossa, signifiant « tête rouge » en italien, est le surnom affectueux donné par les passionnés de voitures de collection. Ce nom découle de la couleur rouge des couvercles de soupapes du moteur V12 de 3,0 litres logé sous le capot plongeant. Seulement 34 exemplaires de la 250 TR ont été fabriqués entre 1957 et 1961. La 250 TR a triomphé à plusieurs reprises aux 24 Heures du Mans, notamment en 1958, 1960 et 1961. Une 250 TR a également remporté les courses de Buenos Aires et Sebring, pilotée par Phil Hill et Peter Collins. En 2009, un exemplaire de ce modèle a été vendu aux enchères pour 12,2 millions de dollars. En 2011, une 250 TR non restaurée de 1957 aurait atteint le montant impressionnant de 39 millions de dollars lors d’une vente aux enchères au Royaume-Uni.
250 GTO
GTO est l’abréviation de Gran Turismo Omologato, avec « homologato » traduisible par « homologation ». Cette voiture de route issue de l’univers des courses a fait une entrée fracassante après la présentation de la séduisante Type E de Jaguar au salon de l’automobile de Genève en 1961. Développée à partir de la 250 SWB par l’ingénieur Giotto Bizzarrini, elle a subi un renforcement du châssis et des modifications au niveau du moteur V12 de 3,0 litres pour atteindre une puissance de 300 chevaux. Elle pouvait également atteindre une vitesse de pointe de 280 km/h. Seuls 39 exemplaires de la 250 GTO ont été fabriqués entre 1962 et 1964. Aujourd’hui, elle est considérée comme la voiture la plus précieuse de tous les temps, suite à la vente d’une GTO de 1963 pour 70 millions de dollars.
F40
Voici la dernière Ferrari à laquelle Enzo Ferrari a apporté sa touche personnelle. Cette voiture de course homologuée pour la route développait 470 chevaux et était propulsée par un moteur V8 turbocompressé. Elle en a fait la première Ferrari à franchir la barre des 324 km/h lors de sa sortie en 1987. La carrosserie a été conçue par le carrossier Pininfarina, afin de l’alléger au maximum, peu de peinture a été utilisée révélant la structure en carbone. L’objectif initial était qu’Enzo demande à son équipe de créer la « meilleure voiture du monde ». Une voiture non conçue pour le confort mais pour la vitesse et les performances. La F40 a pleinement répondu aux attentes d’Enzo.
288 GTO
Ferrari a produit 272 exemplaires de la 288 GTO entre 1984 et 1987, afin d’entrer dans une nouvelle catégorie de compétition : le groupe B des courses sur circuit. Basée sur la 308 GTB, la 288 était équipée d’un puissant moteur V8 turbocompressé de 400 chevaux, un véritable monstre de performance. Comme la série de courses prévue n’a jamais vu le jour, les 272 unités ont été exclusivement utilisées sur route. À l’exception d’une seule, toutes ces voitures ont quitté l’usine de Maranello avec la célèbre peinture rouge Ferrari, tandis que la dernière a été peinte en noir. En tant que modèle phare de Ferrari, la 288 GTO est une véritable supercar, d’une rareté exceptionnelle.
308 GTB
On dit que la 308 GTB est celle qui a permis à Ferrari de devenir une entreprise viable. En effet, la 308 a connu un immense succès, restant en production pendant une décennie et devenant la voiture emblématique pour de nombreux passionnés d’automobile entre 1970 et 1980. Malgré le fait que les normes des supercars ai changé, la 308 demeure un objet qui incarne l’élégance. Elle reste tout simplement l’une des Ferrari les plus raffinées jamais créées.
275 GTB
La 275 GTB représente une icône des années 1960. Conçue par Pininfarina, la 275 GTB est largement saluée comme l’une des plus belles créations de Ferrari. Elle annonce ainsi ce que la marque allait produire au-delà du monde de la course : des voitures de route qui redéfinissaient constamment le design des voitures de sport. En outre, la 275 GTB a joué un rôle crucial dans l’inspiration d’une nouvelle génération de designers automobiles.
Dino 246
Alfredo « Dino » Ferrari, fils regretté d’Enzo, a été chargé de concevoir une voiture de sport plus abordable, dotée d’un moteur V6 de 2,0 litres, sans pour autant altérer la réputation de la marque Ferrari. Un projet de Pininfarina a été réalisé par Scaglietti, et cette voiture a l’honneur d’être la première Ferrari à avoir un moteur central. Cette configuration allait devenir la norme à Maranello. Cependant, Enzo n’était pas satisfait du fait que la voiture n’ait que six cylindres, donc son nom n’a pas été associé à cette machine. Quoi qu’il en soit, elle demeure l’une des Ferrari les plus élégantes.
330 P4
La 330 P4 a été produite en seulement quatre exemplaires, en réponse à la GT40 de Ford qui dominait les circuits d’endurance et défiait Ferrari. Construite en 1967, la 330 P4 est propulsée par un moteur V12 de 450 chevaux. Trois voitures ont été entièrement construites à partir de zéro. Tandis que la quatrième a été assemblée sur la base d’un ancien châssis P3. Les efforts ont été couronnés de succès et la 330 P4 a remporté la première place à Monza en 1967, suivie d’une deuxième et d’une troisième place au Mans. Pour termniner avec une victoire aux 24 heures de Daytona en 1967. L’une d’elles a été mise hors service après un accident au Mans, tandis que les trois autres continuent de rouler.