Dans une décision stratégique majeure pour l’industrie de la mode et du luxe, le groupe de luxe français Kering et l’investisseur qatari Mayhoola ont conjointement annoncé une prise de participation significative de Kering dans la célèbre maison de couture italienne, Valentino.
Fausse Fourrure : Le nouvel eldorado du luxe
Autrefois symbole du glamour et d’un statut social, la fourrure est aujourd’hui considérée comme une tendance passée, qui fait affront au bien-être animal. Mais alors comment concilier éthique et esthétique ?
Véritable combat du secteur du luxe, le débat autour de la fourrure et du bien-être animal a, ces dernières années, pris un tournant. Engrangé par Gucci qui annonce en 2017 que la fourrure animale ne sera plus utilisée lors de ces collections. Raz-de-marée parmi les maisons de luxe, qui décident unes à unes l’arrêt de l’utilisation de la fourrure.
Mais alors comment satisfaire la demande encore existant pour ce style à l’effet incomparable ? L’alternative évidente est la fausse fourrure, fabriquée généralement à partir de plastique ou autre dérivé de la pétrochimie, or qu’elle serait l’utilité d’abandonner une technique cruelle envers les animaux pour se tourner vers un procédé qui cause de lourds dommages sur l’environnement.
Des solutions existent, et force est de constater que toutes les marques, de leurs pleins grés ou au vu de la pression médiatique et populaire, suppriment la fourrure de leurs collections, créant ainsi une demande pour un produit de qualité de substitution. Vient alors le premier acteur de cette nouvelle industrie, Ecopel. Leader mondial de la fausse fourrure haut de gamme (bien sûr la fausse fourrure à toujours exister mais pas de qualité suffisante pour satisfaire les attentes des clients de produits de luxe).
Promulguant une approche à la fois qualitative et responsable Ecopel doit son succès à son implication dans l’innovation de technique toujours plus responsable répondant dons aux attentes des plus grands groupes de luxe en matière de qualité, mais aussi environnemental, comptant comme clients Kering, figure de proue et de référence dans l’avancée écologique dans l’industrie du luxe.
Alors, à l’heure où les maisons de luxe tentent à tout prix de séduire la Gen Z, pleine de revendications environnementales et éthiques, il est tout naturel que le sujet de la fourrure soit au premier plan. Ecopel propose ainsi de nombreuses fourrures faites à partir de matériaux recyclés, de végétaux comme le maïs ou le chanvre, tout en s’engageant au côté de Peta, pour la défense du bien-être animal ou en soutenant des initiatives journalistiques comme le documentaire Slay réalisé par Rebecca Cappelli, sur l’impact de la fourrure, du cuir et de la laine.
Tout en étant un futur certain pour l’industrie du luxe, la fausse fourrure peut ne pas être responsable et il faut rester vigilant à ces achats. Il est important de rappeler que le luxe ne réside pas dans la consommation à outrance et que le meilleur moyen de lutter pour l’environnement tout en satisfaisant son désir de shopping est de soutenir une activité locale ainsi que la seconde main.
