Certaines innovations semblent tracer une ligne entre tradition et futur. Au Brassus, Audemars Piguet révèle aujourd’hui un objet de cette nature rare : un écrin intelligent capable de régler et de remonter automatiquement les Royal Oak Quantième Perpétuel de 41 mm. Plus qu’un accessoire, cet écrin est une passerelle. Une manière de réinventer le rituel horloger, d’en adoucir la technicité sans jamais en trahir l’âme. Co-développé avec Dubai Future Labs, laboratoire d’excellence de la Dubai Future Foundation, il incarne l’audace de deux univers, la Haute Horlogerie et la robotique, qui se rencontrent pour dessiner une nouvelle forme d’élégance technologique. Sa première apparition publique aura lieu lors de la Dubai Watch Week, comme un signe adressé à ceux qui voient l’horlogerie comme un territoire en mouvement.
Urwerk UR-100V Magic T : Entre futurisme & minimalisme
La manufacture horlogère genevoise a dévoilé il y a quelques jours la nouvelle UR-100V Magic T, avec un travail appuyé sur les yeux de couleurs et de nuances.
Si, à première vue, la nouvelle UR-100V Magic T peut sembler froide, voire austère, la montre prend toute son ampleur une fois à la lumière. Grâce à une utilisation intelligente du titane -du boîtier jusqu’au bracelet-, les ingénieurs de la marque ont ici réalisé un travail approfondi sur la nuance, le reflet, la chromatique fine.

« L’apparence de cette collection 100 pourrait varier à l’infini […] Nous avons créé une montre qui se présente comme notre « classique ». Une montre versatile qui change d’humeur et d’apparence au fil du temps. Et même si j’en suis un des créateurs, je la découvre et la redécouvre sous ses différentes variations, avec toujours la même impatience, le même plaisir. » Martin Frei, directeur artistique d’URWERK et co-fondateur d’URWERK.



Un discours complété par les mots de Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur d’URWERK (à ne pas confondre avec le parachutiste) : « Cette UR-100V Magic T mérite amplement son surnom. La magie du titane. Cette matière se prête magnifiquement aux finitions les plus fines. Nous avons aimé et admiré le titane brut, nous l’avons désormais brillant de son tout éclat, grâce à un microbillage léger, raffiné. Toute la beauté du métal est là. Nous avons également travaillé sur la lisibilité de notre pièce. Nous avons ajouté une complexité au cadran qui se décompose désormais en plusieurs éléments pour structurer davantage sa composition. Essayer de distinguer tous les différents niveaux de cette création en 3D et vous découvrirez que tout a été travaillé, jusqu’aux détails les plus infimes, à la limite du perceptible ».


Pensée pour être la plus minimaliste possible, la collection 100 s’enrichit d’une nouvelle déclinaison qui correspond parfaitement au thème de la série. Si son design peut vous apparaître simple, le garde-temps est pourtant un condensé de complexité, aussi bien dans son apparence que dans son mouvement. Ici, la montre se base sur un principe d’affichage des heures et minutes qui repose sur l’absence d’aiguilles. A leur place, un satellite se déplace le long d’un arc de cercle gradué. Le premier porte les heures, le second les minutes. Et quand un satellite des heures a parcouru ses 60 minutes, le suivant, portant l’heure suivante, apparaît devant l’index de la minute numéro zéro.












Credits photos : ©Urwerk


