Si la veste s’est imposée comme un must-have dans les garde-robes masculines ou féminines, il n’est pas toujours aisé de comprendre les tailles et coupes. Dans cet article, découvrez quelques astuces pour faire les meilleures choix !
JW Anderson Homme Automne/Hiver 2023 : Une invitation à la subversion
Une collection légère et enfantine, faisant référence au passé, JW Anderson s’inspire de son enfance, qu’il qualifie de simple.
On ne parlera pas d’un retour aux sources mais plus d’une introspection, après Gucci et Prada, c’est au tour d’Anderson. On se délaisse des fioritures pour se concentrer sur l’évident, l’indispensable, l’irremplaçable.
Habitué a une irrévérence particulière venant du créateur et de la Maison, cette saison tend vers l’utile et le pragmatique. Alors que de nombreux looks étaient conceptuels – un t-shirt avait un oreiller attaché sur le devant et était porté par un mannequin avec des tomates peintes dessus, par exemple – peu de choses étaient vraiment surréalistes.
« C’est un état d’esprit très brut. C’est ce que je voulais pour cette collection. Le pull est le pull, le pantalon est le pantalon, la veste est la veste. Il n’y a aucune sorte de sur-explication dans le look. C’est travailler avec des tensions; cette idée que le sac devient la chaussure, la chaussure devient le sac. L’idée que vous êtes engagé dans quelque chose. Il y a une idée de trois couleurs travaillant ensemble – le bleu, le jaune et le marron – il y a quelque chose dans la chromothérapie en quelque sorte.
J’aimais l’idée de regarder la subversion. Surtout à Londres, surtout dans les années 70 et 80, et en regardant de grands maîtres comme [Vivienne] Westwood… Je pense que nous ne devrions pas avoir peur de la subversion. Travailler dans la mode nous fait tellement peur. Je pense qu’il devrait s’agir d’un dialogue constructif – j’aime la mode masculine et je ne peux pas faire ce que je fais sans travailler avec une garde-robe masculine parce que j’ai l’impression que cela m’aide à me contredire. »
Le spectacle s’ouvrait sur deux garçons en sous-vêtements tenant des rouleaux de tissu : une invitation à la subversion. On n’est pas déçu d’être venu. Les looks suivants ont taquiné notre notion de façade et d’identité. Le casting non binaire adulte portait des claquettes et des bottes anthropomorphes à tête de grenouille de Wellipets, une marque récemment relancée, jusqu’à présent réservée aux enfants. L’érotisme masculin vintage s’appliquait en trompe-l’œil sur des maillots fins et doux en jersey, les têtes des hommes graphiques étant coupées pour laisser place au visage de celui qui les portait. Il y avait des slips infantiles à imprimé animal et une série de duffle-coats uniformes, fermés avec une serrure, en cuir et en fausse fourrure. On a aperçu des cartes SIM, à l’arrière du pantalon, en cache-tétons et fréquemment sur les décolletés, « visionnaire » on a pu entendre.
JW Anderson Automne/Hiver 2023 est une leçon pour éliminer toutes les choses inutiles.