Paul Rouphail « The Passenger » : La deuxième exposition personnelle de l’artiste présentée chez Stems Gallery

Stems Gallery a le plaisir de vous présenter une nouvelle exposition signée Paul Rouplhail, marquant sa deuxième exposition personnelle au sein de la galerie belge.

Ce nouveau corpus d’œuvres, intitulé « The Passenger » souhaite mettre en avant différentes formes d’art, la nature morte, des portraits ou encore l’art collaboratif sont ici mis à l’honneur grâce au travail de Paul Rouphail et de sa femme, Linday Merrill.

Ici, les artistes dépeignent diverses scènes domestiques et maritimes en douze peintures, organisées de manière linéaire à travers la galerie. On vit alors l’histoire d’un homme qui quitte sa maison pour un voyage en mer et tombe malade par la suite. Inspiré du roman de Thomas Mann, « Mort à Venise » et du film « Le Passager » de Michelangelo Antonioni en 1974, l’artiste présente le sort d’un protagoniste âgé – qui partage une ressemblance avec le sien – à travers une variété de représentations figuratives et non figuratives. peintures. Avec les peintures faciales à petite échelle, l’artiste présente un point de vue supplémentaire à l’histoire qui n’inclut ni le spectateur ni le protagoniste.

Ces peintures de yeux confrontent et invitent le spectateur à travers la galerie à affronter des regards perçants ou capricieux. L’artiste a modélisé ces portraits à l’aide de la sortie de génération d’images, SyleGAN, qui imite des images de personnes réelles en construisant des fac-similés numériques étranges, bien qu’austères, de visages. Rouphail a encore modifié les images de l’IA en adaptant les yeux à ses propres expressions faciales telles qu’une grimace, un sanglot ou un sourire.

Empruntant des éléments à la grammaire cinématographique classique, ces « gros plans » incitent le spectateur à considérer les visages comme des files d’attente narratives, soulignant ainsi quelque chose d’important pour le personnage juste « hors écran ». Les notions de paternité sont encore plus perturbées avec la peinture titulaire de l’exposition qui dépeint le protagoniste alité comme le moi plus âgé et infirme de l’artiste. Ce portrait monochrome, conçu et composé par Rouphail.

Les natures mortes comprennent des représentations d’aliments et de boissons placés de manière précaire dans divers contextes domestiques et maritimes. Ces peintures -pour la plupart à grande échelle- offrent des scènes de sensations contradictoires : reflétant l’horizon océanique intempérant et oblique, les repas délicatement préparés et les boissons alcoolisées vacillent sur les bords des accessoires de table et des appuis de fenêtre. La transparence de la lumière, du temps, du verre et de la vaisselle capture la poétique d’être dans un problème : comment se contenir dans un monde sans retenue ?

Venez découvrir cette exposition jusqu’au 06 novembre chez Stems Gallery à Bruxelles.