Dans un monde aux pulsations effrénées, où l’on effleure l’essentiel sans jamais s’y attarder, Le Therapist apparaît comme un souffle doux et profond. Plus qu’un créateur de voyages, il est un alchimiste de l’âme, un artisan du mouvement lent, une main tendue vers celles et ceux qui sentent, confusément, qu’il est temps de se retrouver.

C’est un éclat rare, presque irréel, qui baignait la Bourse de Commerce – Pinault Collection ce mardi après-midi à Paris. Inondée de lumière naturelle — un luxe inhabituel pour un défilé Saint Laurent — la rotonde transformée en écrin aquatique accueillait la dernière proposition d’Anthony Vaccarello pour l’homme. Dans ce cercle parfait, les porcelaines flottantes de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot tintaient doucement, comme une rêverie sonore, prélude à un voyage suspendu entre la rive gauche et les dunes bohèmes de Fire Island.

Il y a, dans la mode, des trajectoires discrètes qui, sans fracas, redessinent les contours du goût. Celle de Nina Christen appartient à cette élégante géométrie : silencieuse, déterminée, et désormais incontournable. La créatrice suisse-chilienne vient d’être nommée directrice du design des chaussures chez Dior, une annonce aussi prometteuse qu’émouvante pour celles et ceux qui suivent de près l’évolution de la grammaire stylistique du soulier contemporain.

Ce mois de juin, à Londres, Phillips dévoile une constellation d’œuvres signées Christo et Jeanne-Claude, rassemblées dans une vente qui s’annonce comme l’un des grands rendez-vous artistiques de la saison. Une trentaine de pièces issues d’une collection privée japonaise y seront présentées, en hommage à l’un des duos les plus fascinants de l’histoire de l’art contemporain.

Si l’année 2024 fut marquée par les incertitudes du marché immobilier global, le segment du prestige, lui, a su faire montre d’une résilience singulière. Dans ce paysage mouvant, les demeures d’exception continuent de tracer leur propre sillage, portées par une clientèle affranchie des contraintes du crédit et attirée par la rareté, le patrimoine, et l’intemporel.

On sait quand on y entre, jamais vraiment quand on en sort. À deux pas de l’Arc de Triomphe, L’Aventure ne se découvre pas comme une adresse, mais comme un sortilège. Une immersion dans un monde parallèle où l’élégance n’est jamais figée, et où le raffinement prend le goût du risque. Découverte.

Sur les cimaises blanches d’Art Basel, là où l’art ne se contente pas d’exister mais s’élève, Zegna entre en scène avec la discrétion des maisons sûres de leur beauté. Pas d’esbroufe, ni d’apparat : une simple continuité, presque organique, entre l’élégance vestimentaire et l’engagement artistique. Un dialogue tissé depuis plus d’un siècle.

Dans le silence feutré des ateliers et l’effervescence des défilés, une révolution discrète s’amorce. Chanel, maison d’élégance intemporelle, choisit aujourd’hui d’ouvrir un nouveau chapitre de son histoire : celui d’un luxe régénéré. Une boucle qui se referme pour mieux s’ouvrir à demain.

Dans les ateliers silencieux de Les Breuleux, là où le temps semble suspendu, Richard Mille dévoile une nouvelle création d’exception. Issue de sa collaboration passionnée avec Ferrari, la RM 43-01 Tourbillon Chronographe à Rattrapante s’impose comme un manifeste d’ingéniosité et d’élégance radicale, une montre sculptée comme une voiture de Grand Tourisme italienne — puissante, racée, indomptable.