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Gucci Milan Fashion Week : Ce que l’on retient du défilé Automne Hiver 2017

Date : 23 février 2017
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En cette fashion week Milanaise, Alessandro Michele, soit le directeur artiste de la maison Gucci depuis janvier 2015 vient tout juste de dévoiler sa collection automne-hiver 2017/2018. Retour sur cette collection Homme/Femme qui se révèle être un véritable jardin mystique.

« À mes yeux, chaque collection constitue le chapitre d’une histoire. Chaque look est un personnage, je mets beaucoup de temps à construire chacun d’eux et je me fiche qu’ils ne soient pas mannequins. » s’exclame Alessandro Michele. Gucci Automne Hiver 2017/2018, c’est une collection qui bouleverse les codes, une ambiance d’emblée dévoilée dés la citation parant l’invitation signée Coco Capitàn : « What are we going to do with this future ? ». Un slogan aux allures révolutionnaires par une artiste ayant photographié le lookbook de la collection croisière homme de l’année 2016 et qui n’est donc pas inconnue au sein de la maison, sa spécifié se dévoile tout autant à travers la collection par ces pièces tagguées tel ce t-shit logotypé. Pour ce qui est du set, il en est tout autant spécifique : c’est à travers un labyrinthe fait de tunnels en plexiglass, dans une atmosphère sombre où seul le catwalk était éclairé que les mannequins se dévoilaient d’un air triomphant. Mais ce n’est pas tout, au centre de ce dernier s’élevait une sublime pyramide transparente : un véritable clin d’oeil à l’intitulé de la collection n’étant autre que « Le jardin de l’alchimiste » par cet univers inspiré d’un laboratoire avec ces tunnels formant telle une serre où se révèlent diverses espèces.

« Avant de commencer la collection, j’ai découvert l’ouvrage d’un alchimiste du XVe siècle. Je suis fasciné par le fait de transformer les choses que vous aimez mais aussi que vous détestez qui, en un sens, vous contaminent tout autant. Être un humain c’est ne pas se contenter de ce que vous avez, c’est transformer, y injecter la vie, la culture, la littérature. » ajoute le créateur. Une fascination transcendante qui émane de la collection, elle même inspirée des figures du jardin d’Eden : on note la forte présence de ces créatures, plantes tels ces roses ou encore ces pivoines, une inspiration aux allures sauvages devenue phare chez Gucci. Un univers souligné par de puissants jeux d’ombre et de lumière qui révèlent ces pièces vites devenues iconiques telles ces costumes fleuris ou à carreaux, ces accessoires parés de papillons, ces pulls brodés sur lesquels s’invitent ces motifs, ces robes mêlant un noir intense et des couleurs pop et vivantes, ce denim se dévoilant avec du satin, ce style couture qui se mélange avec un style street surprenant, ces pièces aux allures mixtes finissant par être à la limite de la silhouette androgyne… Mais aussi ces peignoirs matelassés d’édile chinois d’antan, ces justaucorps échancrés, ces capes bordées, ces ombrelles aux cannes allure dandy pour ce qui est des accessoires, et ce jusqu’aux inévitables sacs tels ce Lady’s bags et son fermoir double G qui se révèle façonné en crocodile, autruche ou brodés d’un tigre ailé. Un collection aux allures vivifiantes qui a suscité toujours plus de réactions au sein de la communauté mode.

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